L'hôtel El Djazaïr a abrité la deuxième assemblée générale version Berraf, jeudi dernier. Sur les 136 membres que compte l'assemblée générale du comité olympique algérien, 109, dont 76 représentant les fédérations olympiques, ont tenu à assister à cette réunion. Cinq points de l'ordre du jour ont été débattus à cette occasion, à savoir le bilan moral et financier, le rapport du commissaire aux comptes, le plan d'action 2003, le budget prévisionnel... S'agissant du bilan moral et financier qui a été adopté à l'unanimité, le secrétaire général a donné un compte rendu sur la période d'activités du COA depuis l'assemblée générale ordinaire, en date du 29 novembre 2001, une période riche en évènements. En effet, l'année 2002, bien qu'étant une période de répit pour la participation aux jeux sportifs à caractère olympique, la première fois depuis 1995, n'a pas été moins active, avec plusieurs participations tant sur le plan national qu'international. Les repères dominants ayant marqué cette période s'articulent sur plusieurs volets reflétant de manière variée les divers axes d'actions intégrant le programme du département de Berraf. Globalement, et à travers, en premier lieu, l'axe majeur relatif à l'aide et au soutien aux fédérations nationales sportives, c'est un effort continu qui a été déployé auprès du comité international olympique (CIO), pour tirer le meilleur bénéfice du programme d'aide de solidarité olympique, que ce soit pour la préparation de nos athlètes ou pour la formation et le perfectionnement de nos cadres techniques. Les différents apports dans ce domaine pour l'exercice 2002 s'élèvent à 277 167 USD. De l'aveu même des responsables de la solidarité olympique, le comité olympique algérien est considéré parmi les comités nationaux olympiques (CNO) les plus actifs en Afrique. Au plan national, le drainage de ressources extérieures en plus de celles de l'Etat, en intercédant notamment auprès de partenaires économiques dans le cadre du sponsoring, permet d'aider les fédérations à réduire les coûts de prise en charge de leurs athlètes. Pour ce faire, le COA a été donc l'interface pour susciter au mieux les opportunités de signature de conventions établissant une relation partenariale de sponsoring, avantageuse aussi bien pour le COA que pour les fédérations nationales. Il y a aussi l'apport de la coopération à travers notamment les relations inter-CNO. Le nombre des accords de coopération avec des CNO amis a sensiblement augmenté. Néanmoins, dans ce contexte, feront-ils remarquer, l'opération la plus marquante a été sans nul doute la quinzaine olympique algéro-cubaine. F. H.