Le lycée Abane-Ramdane de Tizi Ouzou échappe-t-il à l'autorité du ministère de l'Education nationale ou a-t-il perdu son statut d'“école publique” ? Sinon, comment expliquer que le proviseur de ce lycée refuse toute inscription d'élèves résidant dans les quartiers périphériques du boulevard Stiti ou du lotissement Sud-Ouest tout proches ? Et dire que ce lycée fonctionne avec des effectifs de classe très légers au moment même où d'autres lycées de Tizi Ouzou, tels que El-Khansa et Amirouche dépassent la cinquantaine d'élèves dans certaines classes. Même munis de dossiers de scolarité réglementaires et de nouveaux certificats de résidence dans le quartier, les parents d'élèves se heurtent au mépris d'un chef d'établissement zélé qui fait fi des lois de la République, alors que le droit à l'éducation et à l'enseignement est pourtant garanti par la Constitution algérienne. Il est vrai que tous les citoyens ne peuvent se permettre d'inscrire leurs élèves dans des… lycées privés.