La cité des 96 Logements, construite il y a une vingtaine d'années à la périphérie est de la ville de Boufarik comporte des caves dans lesquelles il existe des canalisations qui permettent d'évacuer les eaux usées. Comme ces conduites et les coudes sont en plastique de mauvaise qualité, ils cassent fréquemment. Ainsi, les interventions des services de l'OPGI pour le pompage des eaux se multiplient et les moustiques y pullulent hiver comme été. L'autre grand problème soulevé est l'existence dans ces caves de câbles électriques qui alimentent les appartements, en contact avec l'eau stagnante. Cela contribue à leur usure et constitue surtout un danger pour les habitants. L'un deux nous dira à ce sujet : « Parmi les douze blocs qui composent notre cité, le nôtre est le plus exposé au danger. En effet, un des câbles électriques portant de gros calibres a fini par se dénuder et est en contact avec les eaux des égouts qui stagnent depuis des années. Cela avait provoqué de petites explosions et la coupure du courant électrique pendant plusieurs heures. » Le recours au pompage ne peut malheureusement pas suffire à aspirer toutes les quantités d'eaux stagnantes, d'où l'urgence de trouver d'autres solutions pour éviter le pire, d'autant plus que ces caves demeurent constamment inondées. Une question s'impose en définitive : pourquoi une telle conception architecturelle où eau et câbles électriques se côtoient ?