Lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales, qui s'est tenue jeudi passé à l'APN, Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, s'est expliqué sur certains dossiers sensibles de son secteur. Et pour répondre à une question d'un député portant sur les mesures susceptibles de mettre un terme à la fuite des cerveaux algériens, il a annoncé qu'“au nombre de 360, les professeurs ayant bénéficié de bourses d'études à l'étranger, entre 2002 et 2005, ont tous regagné l'Algérie, et ce, grâce à la réorientation de la politique de la formation entrant dans le processus des réformes engagées par le secteur depuis trois ans”. Le ministre a insisté sur le fait que ces mesures ont été prises en faveur des professeurs universitaires et a déclaré que “dans le passé, la priorité était exclusivement accordée aux étudiants, aujourd'hui, les professeurs universitaires ont bénéficié de la majorité des bourses d'études”. Il a ajouté qu'en vertu de la décision présidentielle stipulant l'octroi de 500 bourses annuelles à l'étranger au profit des chercheurs universitaires, le nombre de maîtres-assistants qui en bénéficient annuellement a atteint “520 professeurs, alors qu'il ne dépassait pas 30 professeurs par an”. Une centaine de bourses ont également été accordées aux étudiants de postgraduation poursuivant leurs études dans les filières qui enregistrent un manque en encadrement dans le pays. Au sujet des diplômes de l'université algérienne, qui, selon un député, “ont tendance à perdre de leur crédibilité”, M. Harraoubia a déclaré “ne pas partager ce point de vue”, affirmant que “les diplômes algériens ont permis à des étudiants de s'inscrire dans de prestigieuses universités et écoles étrangères”. Le ministre a indiqué, à ce propos, que son département a signé une série de conventions avec des universités étrangères pour faire valoir leur équivalence. Synthèse APS/A. H.