L'entretien des puits de pétrole, des pipelines etc., autant de services dans le domaine pétrolier qui représente un marché porteur en Algérie et où, jusqu'ici, le géant Shlumberger est la référence en la matière. Pourtant, depuis deux ans, une société écossaises, PSL Energy Service, a fait le choix et le pari de s'installer dans notre pays avec une base au niveau de Hassi-Messaoud. Les représentants en Algérie de cette société, lors de la 3e exposition internationale sur le pétrole et le gaz (Aloge 31), l'une des manifestations la plus importante de la 3e édition de la semaine de l'énergie, qui s'est déroulée à Oran du 25 au 29 novembre, ont estimé qu'être présent sur place était important : “Nous sommes une société qui, par sa capacité à être polyvalente et à proposer des solutions innovantes et économiques, est concurrentielle sur le marché des services pétroliers…” Et de poursuivre plus loin : “De plus, nous sommes un investisseur puisque nous investissons 60 millions de dollars en Algérie pour nous installer avec nos équipements. Nous sommes dans l'attente de la réception d'une partie de nos équipements représentant 30 millions de dollars. Nous investissons également dans la formation du personnel, c'est là encore un point qui nous démarque de nos concurrents…” Concrètement, cette société a été récemment préqualifiée par la Sonatrach pour des marchés à Hassi-Messaoud. Le renouvellement des contrats dans ce secteur des services pétroliers devant avoir lieu à la fin de l'année. Il s'agit surtout “d'optimiser le rendement des puits pétroliers et gaziers…” Et notre interlocuteur de préciser : “Dans le champ de Hassi-Messaoud, qui est le plus ancien, il existe quelque 1 200 puits, dont 800 sont en activité. Le taux de récupération des quantités de pétrole de ces puits est plus bas que la norme mondiale de 40%, elle est de 20% à 25%. Il y a à faire donc…” Bien que reconnaissant que le climat général en Algérie n'est pas toujours facile à percevoir et d'aborder les questions pérennes de lourdeurs dans les processus administratifs, de difficultés dans l'application des législations, etc., nos interlocuteurs pour le moins avouent ne pas vouloir manquer les marchés importants qui sont à prendre dans le secteur des hydrocarbures. F. boumediène