Parc de Bekkaria (Tébessa) Faune cherche fonds pour sa préservation Alors que certaines espèces ont totalement disparu, tels le mouflon de Bourouma, le cerf, la foulque et le martin-pêcheur, la survie du reste de la faune est hypothéquée par une situation financière fragile. Le parc de la cynégétique de Bekkaria, dans la wilaya de Tébessa, affronte actuellement d'énormes difficultés dues notamment à des problèmes financiers. Dans cette situation, elle n'arrive pas à couvrir les dépenses et les charges liées à l'alimentation, l'entretien (traitement, vaccin) et le suivi (reproduction) des espèces rares qui y sont domiciliées. Le quintal de l'aliment, l'équivalent d'une consommation journalière, est cédé à 2 400 DA. Ce goulot d'étranglement s'est répercuté négativement sur la bonne gestion du parc qui compte plus de 500 espèces d'oiseaux sauvages et rares. Selon une source proche de la direction de ce parc, si la situation persiste, le site sera fermé définitivement. Pour rappel, ce parc cynégétique, à caractère écologique et économique, est situé dans la ville de Bekkaria, à 20 kilomètres du chef-lieu de wilaya. Sa création remonte aux débuts des années 1980. Elle s'inscrivait dans les préoccupations de l'époque relatives à l'équilibre écologique des divers écosystèmes, lacustres, montagnes et forestiers de la région. Sont ciblés par la préservation, notamment les espèces d'oiseaux sauvages comme la caille, le merle, la perdrix, le faisan… Hafid Mâalem l'apc de collo dans le noir depuis une semaine 3,1 millilards de centimes de dettes L'APC de Collo et ses différents services techniques sont privés de l'énergie électrique depuis une semaine. Les conséquences de cet énième désagrément pénalisent la gestion d'une ville déjà sinistrée. Les dettes cumulées depuis plus de deux ans de factures impayées s'élèvent à 3,1 milliards de centimes. Un pactole que les maigres ressources d'une commune indigente ne peuvent supporter. Un échéancier a été établi et la promesse d'honorer la première tranche a été tenue par l'APC qui a fait les démarches nécessaires, sauf que sur la facturation, une erreur de centimes a poussé le trésorier de la recette intercommunale à refuser d'établir le chèque. Depuis, c'est un dialogue de sourds entre les différentes parties et c'est toujours le citoyen qui paie les frais de cette gabegie qui n'a que trop duré. À signaler que des entreprises économiques, des organisations et autres associations occupent des locaux appartenant à l'APC. En plus, qu'ils ne paient pas le loyer, ils disposent de plusieurs services, dont l'alimentation en énergie électrique gratuite. Actuellement, les recettes propres de l'APC de Collo, qui dispose d'indéniables richesses naturelles, n'arrivent à couvrir que cinq mois de la masse salariale. À signaler que les coupures de l'énergie électrique touchent plusieurs autres communes de la wilaya de Skikda et même les plus importantes, comme celles d'Azzaba et El-Harrouch. A. Boukarine