Prévu l'année dernière, mais interdit à la dernière minute, le colloque portant sur le rôle de la société civile dans la prise en charge des femmes victimes de violence extrême s'est tenu, jeudi dernier, au siège de la Fondation Frederik-Ebert. Ce projet “Anima”, financé par la communauté européenne, coordonné par l'association Clef, concernait au départ la prise en charge de 120 femmes, victimes du terrorisme. Finalement, ce sont 554 femmes qui ont été prises en charge sur différents volets : assistance psychologique, administrative, à la réinsertion sociale et professionnelle et ce, grâce au travail de trois associations algériennes : Bnet Fathma n'Soumeur, la Société algérienne de recherche en psychologie (Sarp) et SOS Femmes en détresse. Durant trois ans, Anima a permis à 126 femmes de trouver un travail, à 47 de créer leurs propres activités, sans compter les bénéficiaires indirects (époux et enfants) dans la région de Sidi Moussa.