Après deux mises en demeure restées sans suite, le contrat de l'entreprise chargée de la troisième tranche du projet de rénovation du plus grand palais du pays de style ottoman, le palais Ahmed-Bey de Constantine en l'occurrence, a été résilié au courant de cette semaine. Selon les termes du cahier des charges, l'entreprise chargée de la réalisation des travaux était astreinte à un délai de réalisation de 24 mois à partir d‘août 2002, date d'ouverture du chantier. La troisième tranche des travaux de rénovation du palais du Bey consiste essentiellement au rempiètement des fondations, la consolidation des murs et des planchers, la construction de nouveaux murs et arcs, la remise à niveau des colonnes en marbre ainsi que la réfection de la toiture, plomberie et électricité... Un travail de grande envergure pour un coût financier de 8 milliards de centimes. Aujourd'hui, 20 ans après, 20 milliards de centimes ont été déboursés et le projet traîne toujours. Les retards dans la réalisation ont, ainsi, déjà coûté au contribuable la somme de 7 milliards de centimes. Madani R.