La campagne de nettoyage des lieux de débauche, entreprise dans la région de Boghni, au sud de la wilaya de Tizi Ouzou par la sûreté de daïra, s'est poursuivie à la grande satisfaction de la population qui n'a eu de cesse de se plaindre du climat de violence nourri par certains énergumènes qui agissaient en desperados des temps modernes sans être inquiétés par les autorités. Les opérations menées ces dernières semaines par la Police nationale ont provoqué un grand soulagement parmi les citoyens qui saluent d'ailleurs ce retour de l'autorité de l'Etat pratiquement absent jusque-là. Les éléments de la police ont mené, dimanche passé, une descente dans un hôtel situé au centre-ville de Boghni et procédé à l'arrestation de 7 personnes dont trois femmes et le gérant de l'établissement. Les mis en cause ont été présentés hier devant le procureur de la République près le tribunal de Draâ El-Mizan. Il y a une dizaine de jours, une opération similaire, conduite par la Sûreté nationale et qui a visé le bar Le Figuier, situé à Boghni, s'est soldée par l'arrestation et l'incarcération de dix personnes, dont neuf femmes, ainsi que le propriétaire de l'établissement. Les mis en cause avaient été placés sous mandat de dépôt par le procureur de la République du tribunal de Draâ El-Mizan et incarcérés à la prison de la même ville dans l'attente de leur jugement. Cette campagne d'assainissement visant les lieux de débauche et menée par la sûreté de daïra de Boghni a été accueillie avec beaucoup de satisfaction par la population de la région. Les citoyens souhaitent d'ailleurs que cette action se poursuive dans le temps car, d'après eux, d'autres établissements de ce genre, continuent d'exister, notamment dans la commune de Mechtras, où, pour le moment, la police n'a pu intervenir, puisque les établissements en question sont situés en dehors du périmètre urbain. Cette mission est normalement dévolue à la Gendarmerie nationale. Cependant, la population a émis le souhait que cette action s'étende pour toucher d'autres sites déjà dénoncés par les citoyens. Rafik C.