À une semaine du derby capital face au MC Oran, la formation du Widad de Tlemcen est sans entraîneur. Le départ précipité de Abdelkader Bahmane ayant annoncé, samedi, son retrait pour un malentendu d'ordre financier avec la direction du club n'a pas été, en effet, comblé. D'autant plus que la piste Sid-Ahmed Slimani est écartée. Les négociations entamées avec l'ex-coach asémiste n'ont finalement pas abouti. Les dirigeants widadis n'ont pu répondre favorablement aux revendications financières de Slimani. Celui-ci, joint hier par téléphone, confirme n'avoir pas trouvé un accord avec les responsables du WAT. “Je n'ai pas trouvé un terrain d'entente avec la direction du club”, dira-t-il, avant d'expliquer : “Les négociations ont achoppé sur la question financière. La proposition des dirigeants n'a pas été à la hauteur de mes revendications financières. Je ne peux revoir mes exigences à la baisse, la balle est désormais dans leur camp.” D'après des sources proches du WAT, les dirigeants ont décidé de mettre un terme à leurs négociations avec Slimani, décidant ainsi d'explorer d'autres pistes. Ils doivent doter dans les meilleurs délais possibles la barre technique d'un entraîneur de renom, histoire de préparer le prochain match du championnat contre les Hamraoua. En attendant donc de trouver le successeur de Bahmane, l'intérim sera assuré par l'entraîneur assistant, Houti. Ce dernier dirige en solo les entraînements de l'équipe qui est entrée en regroupement, dimanche dernier, à Hammam Bougherara. Les coéquipiers de Boudjakdji devaient, du reste, disputer, hier, un match amical contre le club de l'IRB Maghnia. Le WAT est sérieusement menacé par le spectre de la relégation, il occupe la toute dernière place au classement général du championnat avec un maigre capital de 19 points. Les gars des Zianides sont également éliminés de la Coupe d'Algérie après avoir été écartés par l'autre pensionnaire de la première division, le CA Bordj Bou-Arréridj en l'occurrence. C'est dire qu'ils sont en passe d'enregistrer l'une des saisons les plus catastrophiques dans l'histoire du club. K. Y.