Le tribunal arbitral du sport (TAS) s'est déclaré incompétent pour examiner les appels de l'italien Andrea Longo (800 m) et de l'Algérien Ali Saïdi Sief (1500 m) concernant la décision de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) de rejeter leur demande de requalification anticipée. Les deux coureurs avaient été suspendus pour deux ans par leur fédération nationale, suite à un contrôle antidopage positif à la nandrolone. Par l'intermédiaire de leur fédération, les deux athlètes avaient demandé au conseil de l'IAAF de les requalifier avant le terme de leur suspension. Demandes rejetées en juillet 2002. Andrea Longo et Ali Saïdi Sief ayant fait appel de cette décision auprès du TAS, les représentants des différentes parties avaient été entendus lors d'une audience tenue à Lausanne le 18 février 2003. Pour ce qui concerne plus particulièrement Ali Saïd Sief, le TAS a toutefois recommandé à l'IAAF de reconsidérer son cas afin de décider si l'athlète pouvait bénéficier d'une requalification anticipée qui lui permettrait de participer aux championnats du monde de Paris, en août 2003.