TABOUHSENT (ABI YOUCEF) LES DANGERS D'UNE DECHARGE SAUVAGE Plusieurs familles du village Tabouhsent, dans la commune d'Abi Youcef (daïra de Aïn El Hammam), vivent, été comme hiver, un enfer d'insalubrité. “Voir des personnes dans toutes leurs facultés morales aller déverser, avec effronterie, leurs poubelles devant les maisons d'autrui, ça peut exister, mais que les autorités demeurent indifférentes devant de tels procédés avec les risques de maladies contre des personnes, leurs administrées au fait, c'est, me semble-t-il, une fuite de responsabilité”, fulminent des chefs de famille concernés. La nuit, comme le jour, c'est l'impossibilité de dormir sans se couvrir d'un double drap des attaques d'innombrables moustiques, outre de fréquentes invasions d'autres bestioles nuisibles, tels les rats... Ce sont en tout cas les infernales conséquences que vivent ces familles et leurs enfants depuis que cette décharge est implantée. Et dire qu'il y a eu proposition de don d'un terrain “plus adéquat” de la part des citoyens, pour accueillir la réalisation d'une décharge, ont indiqué les mêmes villageois. SALAH YERMÈCHE AGENCE CNAS DE M'SILA 17 EMPLOYES SUSPENDUS Après le scandale qui a récemment éclaboussé l'agence Cnas de M'sila, suite à l'implication de 203 personnes qui constituent, selon le rapport, les principaux auteurs ayant causé des préjudices à la caisse, une nouvelle malversation vient d'être décelée par les employés de cette agence. Pas moins de 17 employés de la Caisse nationale d'assurance sociale de M'sila (l'ex-chef de service du remboursement, l'ex-secrétaire générale de la section des travailleurs, chef de service de la comptabilité, le médecin conseil de l'agence et des employés de l'agence) ont été suspendus par la direction générale pour falsification de documents administratifs, faux et usage de faux et dilapidation des biens publics, selon une source bien informée. À cet égard, la direction a indiqué que la découverte du préjudice subi par la Cnas a été mise à jour par ses services et que la justice a été saisie. Cette nouvelle version de malversation, nous a-t-on expliqué, consiste à rembourser des ordonnances bien “gonflées et exagérées” de malades chroniques qui bénéficient de la facilité d'accès aux médicaments, grâce à l'opération du tiers payant. Ce dopage d'ordonnances, qui atteignait quelquefois la somme de 10 millions de centimes de remboursement, s'est répété indéfiniment pour un nombre indéterminé d'ordonnances, durant la période de janvier 2006 à février 2007. L'opération a généré des sommes qui se chiffrent à des centaines de millions détournées. Le préjudice causé s'élève, selon nos sources, à 800 millions de centimes. Chabane BOUARISSA