La situation du secteur de la pêche dans la wilaya de Béjaïa fait ressortir que la production débarquée durant l'année 2006 est estimé à 4 810 tonnes, soit, avance-t-on, une augmentation de 200% par rapport à l'année 2005. Ceci a été expliqué par une injection des embarcations acquises par le secteur, et ce, dans le cadre du PSRE et aux bonnes conditions météorologiques dans la région cette année. La flottille de la wilaya de Béjaïa dans ce domaine à la fin de l'année écoulée a été de 215 unités, dont 14 chalutiers, 34 sardiniers et 167 divers petits métiers. La population maritime, quant à elle, est évaluée à 927 inscrits, dont 295 ont bénéficié d'une formation. “L'embellie” dans ce secteur de la pêche à Béjaïa réside dans les nouvelles infrastructures lancées ou en cours de réalisation, à l'exemple des travaux d'aménagement du port de pêche de Béjaïa, l'inscription du port de pêche et de plaisance de Tala Guilef, dont les travaux débuteront comme annoncé initialement au courant du premier semestre de cette année 2007. L'autre projet pour ce secteur est la finalisation de l'étude de l'abri de pêche de Beni Ksila. L'autre nouveauté est incontestablement la création par arrêté de 9 plages d'échouage dont 2 à Beni Ksila et à Melbou, réalisées dans le cadre des PCD et désormais opérationnelles. Enfin, il y a le barrage de Kherrata qui a été de nouveau empoissonné par environ 300 000 alevins de carpes importés de Hongrie. Néanmoins, dans le cadre du programme de soutien à la relance économique, 49 projets ont été retenus pour un montant total de 928 710 192 DA. Quant aux projets réceptionnés par ce secteur, ils se résument en l'acquisition de 1 chalutier de 21,70 m, de 2 sardiniers et de 2 petits métiers de 4,80 m. Pour rappel, à la 66e Foire internationale de la pêche organisée à Ancône en Italie du 26 au 28 mai 2006, l'Institut italien pour le commerce extérieur (ICE) a organisé le déplacement d'une délégation algérienne à la foire de la pêche. Cet institut a vu la la participation de la délégation algérienne, composée d'enseignants et d'ingénieurs du ministère de la Pêche, ainsi que celle du directeur de la Chambre de la pêche de la wilaya de Béjaïa à Rimini (Italie). La délégation a pris part à des cours de formation dans le secteur de l'aquaculture au niveau du centre de recherche Cesenatico. Les cours ont trait à la pisciculture, la conchyliculture, la pêche artisanale, l'analyse des eaux et des produits de la mer, et l'organisation de la profession dans la gestion des coopératives. L'ICE a indiqué que cette initiative représente une concrétisation des engagements pris par l'Italie avec l'Algérie dans le domaine de la formation et du transfert des connaissances dans le secteur de la pêche. A. HAMMOUCHE