Saïd Sadi, président du RCD, a choisi la salle Boudiaf de Bordj Bou-Arréridj pour tenir un meeting électoral pour cette troisième journée de campagne. Le choix de cette escale est bien voulu afin d'attirer le plus grand nombre d'électeurs dans cette région. “C'est une région riche en histoire et un pôle de l'économie nationale”, dira-t-il d'emblée. Et d'ajouter : “Aujourd'hui, en rapprochant la montagne de la plaine, nous allons obtenir une vraie démocratie.” Dans son discours, le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie a rappelé l'engagement de son parti pour la démocratie. “Partant du principe que la moindre faille qui s'ouvrait devait être investie pour élargir le débat et favoriser la diffusion des aspirations populaires à plus de liberté et de justice, le RCD s'est jusque-là engagé dans toutes les compétitions électorales”, en ajoutant que, pour l'instant, son programme est axé sur trois piliers. Le premier, c'est la lutte contre la corruption ; le second la sécurité et la paix civile et le dernier point, c'est le redressement national. “La corruption est mère de tous les fléaux. Il faut s'unir en allant voter massivement le 17 mai pour la combattre et sauver l'Algérie et l'héritage de nos enfants”, répétait-il. “Il est temps pour que l'opposition soit dans les institutions de l'Etat”, insistera-t-il. Par ailleurs, le président du RCD, Saïd Sadi, a fait une virée au niveau de la ville de Bouira où il s'est permis un bain de foule au niveau de la place publique, avant de se rendre au niveau de la permanence de son parti. Aux environs de 16h30, il s'est rendu à la salle Errich où il a présidé un rassemblement populaire. Le président du RCD a mis en exergue les grandes lignes du programme de son parti politique. Pour Sadi, le problème majeur qui ronge la société algérienne est la corruption née des différentes fraudes électorales. “La fraude a engendré la corruption et la corruption a engendré l'instabilité institutionnelle et la crise de confiance entre Etat et citoyen.” Pour lui, la construction d'un pays se fait par l'intermédiaire des hommes honnêtes. “Celui qui veut construire l'Algérie de demain doit s'engager publiquement dans la bataille.” Parlant du système en place, “c'est le début de la fin du régime si les élections seront propres”. D'ailleurs, il a expliqué le rôle du député dans la moralisation de l'Etat. Enfin, il a appelé les électeurs à se rendre aux urnes massivement le jour du scrutin. Chabane BOUARISSA./A. D.