Tout a commencé en 1999 lors de la campagne menée par le chef de l'Etat à Tizi Ouzou pour le référendum sur la concorde civile. M. Amar Zerar, originaire de Beni-Douala et employé dans l'établissement pénitentiaire d'Azazga, voulait interpeller Bouteflika sur les dysfonctionnements administratifs dans l'enceinte même de la prison. Le concerné, qui n'en revenait pas, apprendra par la suite qu'il était muté d'office à Laghouat avant d'être purement et simplement licencié. Après 11 jours de grève de la faim à la maison de la presse Tahar-Djaout, il envoie sa carte d'identité nationale et son livret de famille au président de la République et interpelle le Chef du gouvernement sur la gravité de la situation. Se sentant étranger dans son pays, après 7 ans dans les rangs de l'ANP et 17 ans dans cet établissement, il demande alors aux autorités du pays de le délester de sa nationalité. A ce jour, aucune suite ne lui a été notifiée.