Alors que sortent de l'université de la ville, bon an mal an, largement plus de 2 000 nouveaux diplômés à chaque fin d'année, ce ne sont, cependant, que quelque 1 100 postes d'emploi qui viennent d'être attribués à la direction de l'emploi de la wilaya, en charge de la gestion locale du dispositif du pré-emploi. Un “quota” qui met dans l'embarras cette direction sollicitée par des centaines de diplômés issus des promotions 2005, 2004, voire bien avant ! Selon les besoins exprimés, 660 contrats d'emploi ont été réservés aux titulaires de licences, ingénieurs et plus, alors que les 440 contrats restants profiteront aux titulaires du brevet de technicien supérieur. Le secteur administratif ou parapublic a bénéficié de quelque 613 postes destinés aux universitaires, titulaires de licence et plus, et 409 autres aux techniciens supérieurs. Le secteur économique a, quant à lui, été pourvu de 44 postes à attribuer aux licenciés et de 29 autres aux titulaires de BTS. En coordination avec certains employeurs intéressés, le secteur économique privé a bénéficié de 6 postes, les deux profils de diplômés confondus. La majorité des bénéficiaires relève des universitaires ayant décroché leur diplôme en 2004 ou en 2005. Leurs pairs, ayant achevé leur cursus l'an dernier, doivent tenir leur mal en patience, car le critère de sélection, qui consiste à donner la priorité de l'embauche au plus ancien quand le diplôme est égal, est en leur défaveur ! M. O. T.