Le 6e Symposium international de MDI-Business School est prévu les 23 et 24 juin 2007, à l'hôtel Hilton, Alger. Organisé en séances et en panels de discussions, “le symposium se veut le prolongement des débats enclenchés, à la faveur de la stratégie industrielle, lors des Assises nationales sur l'industrie sur la place et l'apport des investissements directs étrangers en Algérie”, explique M. Benabdeslem, directeur général Business School. Plusieurs conférences sont prévues : IDE en Algérie, quel bilan ? Expériences internationales (Maroc, Tunisie, Turquie, …), expérience algérienne ; quelques enseignements… “Il n'y a pas de secret. Les capitaux mis sur le marché par les grandes places financières internationales ne vont que là où il y a un climat favorable aux affaires. La concurrence est forte et la chance de tirer grand profit de cette gigantesque offre ne favorise à l'évidence que les pays les mieux préparés”, affirme M. Benabdeslem, directeur général de Business School. Et à l'évidence, l'Algérie qui a beaucoup compté sur l'investissement direct étranger pour dynamiser son développement ne capte, qu'une maigre part. Citant les chiffres de l'Andi, M. Réda Hamiani parle d'un montant d'environ de 1 milliard de dollars d'investissements directs étrangers captés en 2005 par l'Algérie, alors que l'Egypte a reçu 5,3 milliards de dollars et le Maroc 2,9 milliards de dollars. 2 171 projets de nationaux sont enregistrés par l'Andi en 2005, 35 projets en partenariats soit 1,5% et 49 projets sous forme d'IDE soit seulement 2%. “À travers ces chiffres, vous comprenez que l'Algérie est le parent pauvre en matière d'IDE, et l'investissement reste essentiellement national”, constate le président du FCE, soulignant tout de même qu'entre 2005 et 2006, il y a une embellie en matière d'IDE. “On est passé de 1 milliard de dollars à 3 milliards de dollars”. “En dépit de l'amélioration du climat des investissements, malgré nos potentialités, l'Algérie attire peu d'investissement hors hydrocarbures”, reconnaît le professeur Rezig. Du coup, insiste-t-il, “il faut éviter les faux débats pour aller vers les vrais”. D'où l'idée, d'une rencontre sur la promotion de l'investissement en Algérie, que le Forum des chefs d'entreprise prévoit d'organiser chaque année, à l'image des intégrales de l'investissement au Maroc, du Forum de Carthage sur l'Investissement ou la Baule World Investment Conference en France. Le Symposium international de MDI-Business School, qui regroupe chaque année chefs d'entreprise algériens, des experts, des universitaires et des représentants des pouvoirs publics, annonce, dans sa 6e édition, des débats intéressants, des débats que d'aucuns souhaitent qu'ils trouvent une oreille attentive de la part des autorités. Meziane Rabhi