Le nombre de morts civils en Irak a baissé de 36% durant le mois de juin dernier, par rapport au mois précédent, contrairement au nombre d'agents de police tués qui reste en nette progression, ont déclaré, hier, les ministères de l'Intérieur, de la Défense et de la Santé irakiens. Cette tendance à la baisse du nombre de victimes dans les violences confessionnelles pourrait s'expliquer notamment par le déploiement progressif, jusqu'à fin juin, de soldats américains et irakiens supplémentaires dans le cadre du plan de sécurisation de Bagdad lancé à la mi-février. Le nombre de civils assassinés en juin et de 1241, contre 1951 le mois précédent, quant à l'armée irakienne, elle a perdu 31 soldats contre 46 en mai dernier. En revanche, le nombre de policiers tués est passé de 127 en mai à 191 en juin. Cette augmentation est due aux fréquents attentats qui visent les sièges et barrages de police à travers le pays. Toujours selon les chiffres irakiens, le nombre d'“insurgés” présumés tués s'est établi à 417 en juin, contre 297 en mai. Le nombre d'arrestations aussi est en légère baisse passant de 2 355 en mai à 2 265 en juin. Djazia Safta/Agences