Liberté : On vient d'apprendre que vous avez signé, hier, un contrat d'une année à l'USMA. Confirmez-vous cette information ? Mohamed Harrath : Oui, je suis officiellement à l'USMA. J'ai paraphé un contrat d'une année renouvelable. Il faut dire que cela fait environ deux semaines que je suis en contact avec les responsables du club. Les choses se sont accélérées en début de semaine, puisque les dirigeants m'ont invité à me rendre au siège du club pour la signature du contrat. Pour ne rien vous cacher, je ne m'attendais pas à rejoindre un grand club comme l'USMA, mais comme on dit, la vie peut vous réserver des surprises. En tout cas, je suis très honoré et content d'avoir opté pour le club de Soustara. L'année dernière, vous étiez à deux doigts de rejoindre ce club. Qu'est-ce qui vous a empêché de le faire ? Tout simplement parce que j'étais sous contrat avec le Paradou. Zetchi n'a pas voulu me libérer car il avait besoin de mes services pour faire face aux exigences de la compétition. Il voulait garder l'ossature de l'équipe qui a accompli un parcours honorable la saison dernière. Cela dit, les choses se sont mal passées pour le PAC au cours de l'exercice écoulé. Et c'est la raison pour laquelle j'ai décidé de partir. Justement, vous êtes sous contrat avec le PAC. Cela ne risque-t-il pas de poser problème au niveau de votre qualification à l'USMA ? Non, pas du tout. Cela fait quelques jours que j'ai réglé ce problème. Je tiens à vous souligner que j'ai pris le soin de ramener ma lettre de libération avant de m'engager avec l'USMA. Je voulais surtout éviter de commettre l'erreur de signer dans un autre club sans régler ma situation administrative. Et qu'est-ce qui vous a motivé d'opter pour ce club ? L'USMA est un club qui ne se refuse pas. En plus du challenge, je suis un supporter des Rouge et Noir. En m'engageant avec les Usmistes, je veux gagner des titres et en même temps relancer ma carrière. J'ai fait le meilleur choix, en tout cas, j'espère être à la hauteur de la confiance placée en moi. Propos recueillis par Mohamed Chamessedine