Dans une lettre ouverte rendu publique hier, le président d'honneur de l'équipe Amal Boussaâda (ABS) demande au chef de l'Etat d'intervenir “pour arbitrer le litige qui oppose Boussaâda (ABS) à la Ligue nationale de football”. Dans la correspondance, Benaïssa évoque “le point de départ d'un mécontentement violent et généralisé qui aurait pu avoir de fâcheuses conséquences n'était-ce la sagesse dont a fait preuve la population connue pour sa pondération”, allusion aux émeutes qui se sont produites à Boussaâda après l'annonce de la décision portant sur la relégation de l'équipe locale. “Il est connu universellement dans les us réglementaires notamment footballistiques que toute réserve est émise au lendemain des joutes, en aucun cas au-delà de 48 heures. Le règlement dispose d'une démarche administrative, qui, dans ce cas précis, n'a pas été respectée. Il a été mis plus de 20 jours pour trancher défavorablement au détriment d'une équipe qui, forte de son bon droit, a été abusée”, affirme Benaïssa. Et d'ajouter : “Cette vieille cité de la steppe dont l'équipe locale s'est hissée au rang de la superdivision en dépit de ses modestes attributs de daïra administrative s'enorgueillissait de faire partie du gotha sportif national, elle se refuse de livrer sa tête à l'autel du sacrifice rituel ; l'oracle mystificateur n'aura pas lieu tant que le père de la nation n'aura pas tranché.” Benaïssa relève que le recours introduit auprès de la Fédération algérienne de football ne semble aller dans le sens de l'apaisement. R. N.