Les crédits alloués par la loi de finances complémentaire 2007 ont été officiellement notifiés, hier, aux ministères et aux wilayas lors d'une cérémonie organisée au siège du ministère des Finances, en présence du ministre des Finances, M. Karim Djoudi, et des directeurs financiers de l'ensemble des administrations centrales et régionales. Dans une allocution, M. Djoudi a indiqué que cette notification intervenait juste au lendemain de la signature de l'ordonnance portant loi de finances complémentaire par le président de la République, afin, a-t-il dit, d'“assurer rapidement la mobilisation effective des crédits budgétaires”. Cette loi de finances complémentaire, a-t-il ajouté, est avant tout un budget destiné à l'amélioration de l'efficacité de l'Etat et pour le parachèvement des investissements publics déjà lancés. Donnant un aperçu sur ce texte, le ministre a souligné qu'au titre de cette loi, un volume d'autorisations de programme additionnel de 1 302,9 milliards de DA est ainsi engagé et se répartit entre la réévaluation des programmes en cours et un programme neuf retenu par le gouvernement. Selon lui, ces nouvelles dépenses n'auront pas d'impacts négatifs sur les équilibres budgétaires puisque ces derniers sont assurés par le Fonds de régulation des recettes. Il a également avancé que cette loi doit permettre l'ouverture de plus de 17 000 postes budgétaires dans les secteurs, notamment de la santé et de l'éducation. La loi de finances complémentaire 2007 prévoit des dépenses de 3 946,7 milliards de DA (contre 3 623,7 milliards de DA dans la loi de finances initiale 2007) et des recettes de 1 831,3 milliards de DA (contre 1 802,6 milliards). Les recettes budgétaires s'inscrivent ainsi en hausse de 1,6%, alors que les dépenses se sont accrues de 8,9%. Le taux plafond de la taxe intérieur sur la consommation est ramené de 40 à 30%.