L'emblématique gardien de but du Bayern Munich, Oliver Kahn, a dévoilé dans la presse allemande, dimanche, ses projets de reconversion : il travaillera d'abord en Asie puis, pourquoi pas, il se verrait bien devenir sélectionneur de la National Mannschaft. “L'Asie est un continent que j'apprécie beaucoup, j'aime la mentalité des gens”, a expliqué Kahn à l'édition dominicale du quotidien Bild. Le joueur, qui mettra un terme à sa carrière en mai, a toutefois précisé qu'il resterait a priori dans le monde du football. “Pas entraîneur de club, car je ne pourrais plus supporter le rythme, entraînement, stage, match, cela je n'en veux plus”, a-t-il souligné. “Je pense que je pourrais être sélectionneur. J'ai une grande expérience du football, et je m'y connais plutôt bien dans le domaine de la motivation et de la psychologie”, a insisté Kahn qui a pris sa retraite internationale après le Mondial-2006. “Et puis le titre de champion du monde est le seul qui me manque encore”, a-t-il rappelé. Le capitaine du Bayern, 38 ans, a par ailleurs assuré “se sentir en forme comme rarement” dans sa carrière : “J'ai l'impression d'avoir 25 ans”, a assuré “Vul-Kahn”. “Physiquement, je pourrais repartir pour deux ou trois saisons, mais je veux arrêter quand je suis au sommet”, a-t-il souligné. Parmi ses projets, Kahn a également évoqué l'écriture de son livre : “Il ne s'agira pas seulement de mes succès, mais aussi d'échecs. Comment les digérer, pourquoi ces échecs”, a indiqué l'ancien international. Et d'évoquer : “La” grande déception de sa carrière, sa non-titularisation pour le Mondial-2006 : “Aujourd'hui, je sais que j'aurais dû agir autrement, je me suis trop préoccupé de ce qui s'est passé.” Signe que la blessure n'est pas totalement refermée, lorsqu'il évoque son match de jubilé qui devrait opposer le Bayern Munich à une sélection allemande en août 2008, il prévient que “si Jürgen Klinsmann devait venir, cela ne sera que pour être sélectionneur adjoint”.