Environ 17 000 personnes demeurent dans le besoin d'aides en Jamaïque et au Belize après le passage du cyclone Dean dans les Caraïbes, a estimé hier à Genève le bureau de la Coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA). 15 000 personnes ont été affectées par l'ouragan en Jamaïque, plus particulièrement à l'ouest de la capitale Kingston où sont installées les populations les plus pauvres, a indiqué la porte-parole de l'OCHA, Elisabeth Byrs. Au Belize, ce sont entre un millier et 2 000 personnes qui ont besoin d'aide sanitaire et pour reconstruire leurs maisons. Les plantations de papaye et de canne à sucre du Belize ont été dévastées par le cyclone et un millier de personnes sont privées de travail en raison des dégâts causés aux champs de papaye, a ajouté Mme Byrs. L'œil du cyclone Dean, considéré comme “extrêmement dangereux” et même susceptible de devenir “potentiellement catastrophique”, se trouvait dimanche à 18h GMT à seulement 125 km au sud-est de Kingston ; il était accompagné de vents soufflant à 230 km/h et se déplaçait dans la direction ouest-nord-ouest à la vitesse de 30 km/h, rappelle-t-on. Les aéroports ont été fermés et les autorités avaient demandé aux équipes de secours d'urgence de se mobiliser et de vérifier notamment l'état des abris. Dans le même temps, des milliers de Jamaïcains ont pris d'assaut les supermarchés et les stations d'essence pour se ravitailler.