Le comité des redresseurs, né de l'assemblée du 14 juin dernier, a pu enfin organiser son congrès au siège de l'union locale UGTA, jeudi dernier, en dépit de l'opposition du bureau de l'union de wilaya, pour élire le nouveau comité et le bureau exécutif en présence de 56 délégués représentant les trois daïras de Collo, Zitouna et Ouled Attia relevant de l'union locale de Collo après la décision de scission avec ceux de Tamalous. Ainsi, le bureau exécutif de wilaya se retrouve acculé après le congrès de l'union locale de Azzaba, tenu la semaine écoulée, qui ne l'a pas reconnu et d'autres mécontentements venus de la syndicale de l'Enip. Un autre mouvement de redresseurs se prépare à Skikda, nous indique un ancien syndicaliste de cette ville. Un bilan sur les activités syndicales a été présenté et approuvé à l'unanimité avant l'entame de l'élection du comité exécutif de l'union locale de Collo qui a élu le bureau exécutif, à sa tête Abdelmalek Oualdji, l'ancien secrétaire général de ce bureau avant la fusion avec les syndicalistes de la daïra de Tamalous. Des reproches virulents ont été prononcés contre le bureau sortant accusés de soutenir le secrétariat de wilaya et la marginalisation et l'exclusion l'un après l'autre des cadres du syndicat faisant fi du statut et du règlement intérieur de l'UGTA. Entre autres résolutions de ce congrès, l'interpellation de la centrale syndicale d'intervenir “pour mettre fin à ces comportements irresponsables et l'obligation de l'application du statut et le règlement intérieur”, tout en sollicitant une commission d'enquête sur les finances et les biens de l'UGTA. Avec la rébellion de l'union locale de Collo et celle de Azzaba, les membres du bureau de wilaya perdent ainsi les syndicalistes de deux des plus grandes daïras de la wilaya. Cependant, selon des indiscrétions de syndicalistes, beaucoup de spéculations tournent autour de certains biens de l'UGTA détournés et de sommes d'argent importantes dilapidées. Boukarine A.