Cette offre de vente est menée avec l'accompagnement d'un consortium piloté par la banque d'affaires espagnole Santander Investment SA. Un appel d'offres a été lancé, hier, par le ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements (MIPI) pour la privatisation de 13 entreprises activant, essentiellement, dans les secteurs de l'industrie électronique, de la fonderie et des travaux routiers. Cette offre de vente est menée avec l'accompagnement d'un consortium piloté par la banque d'affaires espagnole Santander Investment SA, dans le cadre du programme d'appui à la restructuration industrielle et de la privatisation mené par la Commission européenne. L'appel d'offres est proposé pour la privatisation de la majorité ou de la totalité du capital de ces entreprises publiques économiques. Il s'agit respectivement des sociétés Enpec (batteries pour l'industrie automobile, chiffre d'affaires : 18,5 millions d'euros en 2006), du complexe détergents Enad de Sour El-Ghozlane (CA : 18 millions d'euros), Eniem (réfrigérateurs, cuisinières..., CA : 52,6 millions d'euros), Electro-Industries (transformateurs, moteurs électriques, CA : 20 millions d'euros), Sonaric (cuisinières, radiateurs à gaz..., CA : 8,9 millions d'euros), Evsm (travaux routiers, CA : 29,3 millions d'euros), Sonatro (travaux routiers, CA : 20,9 millions d'euros), Enasel (sels alimentaire et industriel, CA : 11,5 millions d'euros), Alphyt (produits phytosanitaires, CA : 3,5 millions d'euros), Aldar (insecticides, désodorisants..., CA : 6,3 millions d'euros), Alfel (fonderie en matériel de voirie, CA : 3,1 millions d'euros), Alfet (fonderie de fonte et d'acier, CA : 5,3 millions d'euros), Alfon (fonderie, CA : 3,6 millions d'euros). Les derniers chiffres portés à la connaissance du public annonçaient 430 entreprises publiques privatisées et 300 autres éligibles à la privatisation dans l'immédiat, rappelle-t-on. Sur ce total, on compte quelque 140 grandes entreprises, alors que les entreprises de taille moyenne représentent environ 85% du total. À la mi-mai 2006, les privatisations ont rapporté quelque 55 milliards de DA, alors que les apports en capital dans le cadre de partenariat et de joint-venture ont été estimés à 3 milliards de dollars. Le montant des dettes rachetées par les repreneurs était de 32 milliards de DA, tandis que 7 000 nouveaux emplois ont été créés dans les entreprises déjà privatisées. Le Chef du gouvernement, lors de la présentation du programme du gouvernement, avait parlé de 363 opérations de privatisation réalisées à mai 2006 et de 123 opérations de transfert d'entreprises ou de transfert d'activités au profit des institutions publiques. Sur les 363 entreprises privatisées, 202 ont été reprises par des opérateurs privés algériens. 69 ont été cédées au profit des travailleurs. 92 seulement ont été rachetées par des investisseurs étrangers. Le Trésor a ainsi engrangé une recette de 119,42 milliards de dinars. Les acheteurs ont repris une dette globale estimée à 56,6 milliards de dinars. Ces opérations ont permis le maintien des postes d'emploi existant, évalués à 31 310 travailleurs et 593 hectares de terrain excédentaires ont été récupérés. En matière de partenariat, le Chef du gouvernement évoque 92 opérations. Le montant d'investissements (prises de participation) est estimé 54 milliards de dinars. Les dettes prises en charge par les investisseurs s'élèvent à 12,9 milliards de dinars. 70 opérations de privatisation concernent le secteur agroalimentaire, 55 chimie-pharmacie, 11 énergies et mines, 76 BTP, 43 services… Depuis, le Conseil de la participation de l'Etat s'est réuni à plusieurs reprises pour examiner et adopter plusieurs opérations de cession d'entreprise. Synthèse R. E.