La sélection nationale de football a bouclé, hier, son stage de préparation dans le sud de la France, plus précisément à Aix-en- Provence, en prévision de la rencontre capitale qui aura lieu demain à Banjul face à son homologue gambienne, comptant pour la dernière journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations. En effet, la délégation algérienne devait quitter hier après-midi (16h30, heure locale) la ville de Marseille à bord d'un appareil spécial affrété par la compagnie nationale Air Algérie à destination de Banjul, la capitale gambienne, dans un safari qui durera plus de cinq heures. La préparation s'est déroulée dans de bonnes conditions et la paisible ville d'Aix-en-Provence était la mieux indiquée afin d'éviter un trop plein de pression sur les joueurs. C'est à l'hôtel Roi René (4 étoiles situé au centre d'Aix-en-Provence), un établissement offrant toutes les commodités pour une meilleure préparation, que les Algériens ont installé leurs quartiers, contrairement aux précédents stages où ils étaient logés au château d'Arc — cette infrastructure hôtelière a été mise à la disposition d'une sélection nationale de rugby. Dans ce registre, le sélectionneur national a programmé plusieurs séances d'entraînement au Cneps durant ces trois derniers jours. En effet, les coéquipiers de Karim Ziani se sont entraînés à raison de deux séances par jour mardi et mercredi derniers. Cependant, à l'approche du rendez-vous du 9 septembre, le coach national a allégé la charge de travail en programmant un seul entraînement par jour pour hier et jeudi au cours desquels il s'est attelé à apporter les dernières retouches avant la grande explication de demain. Cela dit, et en dépit de la difficulté de la mission qui attend les Algériens en terre gambienne, les joueurs semblent décontractés, en atteste la bonne humeur qui règne au sein du groupe. D'ailleurs, la plupart des joueurs que nous avons rencontrés depuis notre arrivée à Aix-en-Provence ne semblent nullement stressés. “Comme vous l'avez constaté, il règne une bonne ambiance et cela augure des jours meilleurs”, nous a déclaré le sociétaire de TUS Koblenz, Noureddine Deham. Et d'enchaîner : “Je ne vous apprends rien, le football n'a jamais été une science exacte. Cela pour vous dire que nous ne sommes pas encore éliminés. Il reste, quand même, des chances et il faut y croire jusqu'au bout.” De son côté, Karim Ghilès abonde dans le même sens : “Nous n'avons pas le choix, nous devons gagner à tout prix.” Une déclaration qui en dit long sur la détermination et la volonté qui animent les coéquipiers de Nadir Belhadj à la veille de ce rendez-vous. De toute façon, les Verts savent pertinemment qu'ils sont condamnés à faire un exploit demain, ils savent qu'ils n'auront pas droit à l'erreur. Ils seront, en revanche, contraints de se transcender, de forcer le destin et de revenir de Banjul avec le ticket qualificatif à la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations. La sélection nationale ne peut se permettre un autre ratage qui la privera, pour la seconde fois consécutive, d'une participation à la plus prestigieuse des compétitions du continent. Forfait de Bouazza, Saïfi et Bougherra opérationnels Sur les 22 joueurs qu'a convoqué le sélectionneur Jean-Michel Cavalli, un seul a manqué à l'appel. Il s'agit de Hamer Bouazza qui a tenu, tout de même, à informer le sélectionneur national de son incapacité à répondre favorablement à l'appel de l'EN en raison d'une blessure contractée à l'épaule au cours d'un match comptant pour le championnat anglais. Selon une source fiable, le technicien français souhaite vivement disposer de cet élément car, même s'il n'a encore rien prouvé en sélection, sa présence pourrait apporter le plus escompté au niveau du compartiment offensif, source de tous les maux, ces derniers temps, des Verts. Cela dit, Jean-Michel Cavalli ne va pas rappeler quelqu'un d'autre à sa place, il se contentera, en effet, de 21 joueurs pour ce match. D'autre part, Saïfi et Bougherra seront opérationnels pour la rencontre de demain. Le premier, qui souffrait d'une allergie au niveau du visage, a repris les entraînements avec le groupe mercredi dernier au même titre que le défenseur de Charlton qui se plaignait de légères douleurs au pied. Selon toute vraisemblance, les deux éléments cités devraient faire partie du onze de départ pour la rencontre de demain. Meniri au chevet de sa femme Mehdi Meniri n'a pas passé la nuit de mercredi à jeudi à l'hôtel Roi René, lieu de résidence de l'équipe. Le joueur fut contraint de rentrer chez-lui à Metz pour être auprès de sa femme qui attend un heureux évènement. En tout cas, le défenseur du FC Metz a pris le soin d'aviser ses responsables et devait normalement réintégrer le groupe au plus tard hier. N. T.