Le rapport de la mission d'information sur le projet d'Union méditerranéenne (UM), projet porté par le président Nicolas Sarkozy, a été adopté hier à Paris par la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale française. Telle que perçue par Paris et par les auteurs du rapport, l'UM aura “un périmètre large à géométrie variable qui comprend les Etats riverains et tous les Etats non riverains qui souhaiteraient y participer selon les projets”. L'architecture de l'UM sera constituée d'un “G-Med, composé des chefs d'Etat et de gouvernement. Il sera coprésidé pour deux ans par deux représentants des rives nord et sud”, d'une “Agence de la Méditerranée, ouverte sur la société civile et organisée autour de deux niveaux : l'un ministériel et l'autre opérationnel et enfin l'Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM), créée en 2006, qui constituera le volet parlementaire de l'UM”. Pour le financement des projets, le rapport préconise, entre autres, la création d'un “Groupe des investisseurs financiers de la Méditerranée, chargé de coordonner les financements institutionnels des projets et la création d'une institution financière chargée de transformer les ressources à court terme en emplois à long terme et d'assurer les risques afférents aux investissements privés étrangers dans la région”.