5es Journées Scientifiques de Pharmacie à Annaba La qualité comme objectif premier La Section ordinale régionale des pharmaciens de Annaba (Sorp) organise, depuis hier et pour deux jours, les 5es journées scientifiques de pharmacie. La rencontre qu'abrite le palais de la culture Mohamed-Boudiaf de Annaba a pour thème : “Qualité et compétence du pharmacien : un défi permanent”. Ces assises ont rassemblé, outre la centaine de pharmaciens d'officines et de santé publique des wilayas de l'Est algérien, les biologistes et les enseignants hospitalo-universitaires dépendant de l'université Badji-Mokhtar de Annaba ainsi que d'éminents professionnels du secteur venus d'Alger et de Tunisie pour faire part de leur propre expérience dans le domaine. Les participants ont souligné la nécessité de mettre les médicaments à la portée de tous les citoyens sans distinction et d'améliorer la qualité des prestations de santé offertes à ceux-ci. Ils ont plaidé pour le respect et la déontologie s'agissant de la pratique pharmaceutique, ceci tout en recommandant une attention particulière aux prescriptions et au contrôle strict des dates de péremption des produits commercialisés. Le phénomène de la vente des produits non autorisés (anabolisants et psychotropes) à la catégorie jeune de la population a fait l'objet d'une sévère mise en garde par tous les intervenants. A. Allia MASCARA Tous les barrages envasés Interrompus au cours de la saison estivale pour cause de sécheresse, les travaux ayant trait au désenvasement du barrage de Fergoug ont été repris eu égard à la disponibilité de l'eau, un élément nécessaire à la réussite de cette opération. En effet, la région a bénéficié des conditions atmosphériques très favorables tout au long du mois de novembre caractérisées par la chute de très fortes précipitations qui ont débouché sur l'emmagasinage d'une bonne quantité de réserves des eaux pluviables, lesquelles ont rendu possibles les lâchers à partir des ouvrages de Fekam et Bouhanifia afin d'alimenter celui de Fergoug dont les capacités de stockage sont de l'ordre de 15 millions de mètres cubes, un volume destiné à l'alimentation en eau potable d'une bonne partie de la daïra de Mohammadia et à l'irrigation de toute la plaine de la Habra. Toutefois, envasé à près de 90%, le barrage de Fergoug est loin de s'acquitter du rôle censé être joué dans le développement de l'agriculture dans cette région car accusant un déficit considérable entre les capacités théoriques de stockage (15 millions de m3) et celles réelles (400 000 m3). La reprise des travaux a permis à l'entreprise détentrice du marché d'extraire une quantité de 24 000 m3 de boue et tous les facteurs inclinent vers l'optimisme. Des opérations similaires seront entamées dans les prochains jours et toucheront les barrages de Sig, Bouhanifia, Chorfa et Fekam car, en dépit des apports en matière hydrique accumulés grâce aux chutes de pluie et estimés à près de 6 millions de m3, l'écart enregistré est considérable puisque les réserves d'eau contenues dans le barrage de Bouhanifia sont de l'ordre de 2,5 millions de m3, celui de Fekam contient 19,1 millions de m3 et de Chorfa une quantité estimée à 12,4 millions de m3. À titre indicatif, le barrage de Fekam à lui seul a une capacité de stockage de 120 millions de m3 mais à l'instar des autres ouvrages, il est envasé. A. B.