Les deux attentats à la voiture piégée perpétrés mardi à Alger ont fait 37 morts, selon un nouveau bilan officiel diffusé hier par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Le bilan s'est alourdi jeudi après-midi lorsque trois corps d'employés algériens de l'ONU ont été retirés des décombres des locaux onusiens dans le quartier d'Hydra, selon le communiqué. Le précédent bilan officiel faisait état de 34 morts et de 177 blessés, tandis que, de sources médicales, le nombre de morts se situe entre 62 et 72. Il faut savoir que les recherches en vue de retrouver d'éventuels survivants dans les locaux de l'ONU à Hydra, sur les hauteurs d'Alger, dévastés mardi par un attentat suicide, ont été arrêtées hier matin, a annoncé un responsable des secouristes. “Les opérations de recherches ont été arrêtées. Il y a peu de chances de retrouver des survivants trois jours après l'attentat”, a déclaré à la radio le lieutenant Nacer Boucherifa, chef d'unité de la Protection civile. Des employés de l'entreprise Asrout, spécialisée dans l'entretien des routes et de la voirie urbaine, ont commencé dans la matinée à déblayer les gravats, selon la radio. Une quarantaine de secouristes et deux ambulances médicalisées ont été toutefois maintenus sur les lieux par “précaution”. Sept rescapés avaient été retirés des décombres des locaux de l'ONU par des secouristes algériens. Au total, 13 employés de l'ONU ont été tués dans l'attentat. Les douze riverains des locaux de l'ONU, dont les habitations ont été soufflées par l'explosion, seront indemnisés et relogés.