Les cours du brut étaient fermes hier à l'ouverture à New York, dans un marché calme en l'absence de nombre d'intervenants partis en congé pour les fêtes de Noël. Vers 14h05 GMT sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light Sweet Crude pour livraison en février se négociait à 93,48 dollars, en hausse de 17 cents par rapport à la clôture de vendredi. Le Nymex devait clôturer la séance plus tôt que d'ordinaire, vers 18h30 GMT, et sera fermé mardi, jour de Noël. En revanche, les échanges électroniques, qui seront également suspendus vers 18h30 GMT, reprendront mardi. “La plupart des traders sont partis en vacances, c'est assez calme”, ont observé les analystes de Sucden Research, ajoutant que les “échanges vont être instables avec un volume faible”. Les cours de l'or noir restent sur leur lancée de vendredi quand ils avaient gagné plus de deux dollars à la faveur d'une résistance de la consommation aux Etats-Unis, qui a rassuré un marché inquiet d'une possible baisse de la demande entraînée par un ralentissement de l'économie. Premier consommateur mondial d'énergie, les Etats-Unis engloutissent environ 15% de la production de brut de la planète et une récession économique dans ce pays affecterait par ricochet la demande de pétrole. Les marchés pétroliers restent aussi soutenus par une forte chute des réserves pétrolières américaines, il y a deux semaines, suggérant un resserrement de l'offre, alors que l'hémisphère Nord entre dans l'hiver, période de forte consommation d'énergie. Le baril de brut a frôlé la barre psychologique des 100 dollars le 21 novembre à 99,29 dollars le baril, faisant planer le spectre d'un troisième choc pétrolier. Depuis le début de l'année, il a gagné plus de 30 dollars.