Le sac de 25 kilogrammes sera cédé entre 900 et 1 000 dinars, contre 1 400 à 1 800 dinars actuellement. Le gouvernement a mis en place un dispositif réglementaire visant à encadrer les prix des semoules issues de blé dur, aussi bien à la production qu'aux différents stades de la distribution, tout en fixant des prix plafonds applicables à partir du 1er janvier 2008, a annoncé hier le ministère du Commerce dans un communiqué. La même source informe tous les intervenants sur le marché des céréales et de leurs produits dérivés qu'un décret exécutif fixant ces prix plafonnés vient d'être signé par le Chef du gouvernement. Le prix du quintal de semoule courante est ainsi fixé à 3 250 DA sortie d'usine et celui du quintal de semoule “extra” à 3 500 DA sortie d'usine. Le quintal de semoule courante sera cédé aux détaillants au prix de 3 400 DA (150 DA de marge bénéficiaire de gros) pour qu'ils le revendent au consommateur final au prix de 3 600 DA (marge de détail de 200 DA). Pour la semoule extra, le prix de cession au détaillant sera de 3 700 (marge de gros de 300 DA) et le prix consommateur 4 000 DA (marge de détail de 300 DA). Ces prix sont applicables, dans les mêmes proportions, aux semoules de blé dur conditionné dans des emballages de 25 kg, 10 kg et 5 kg. À titre d'exemple, le prix public du sac de 25 kg est fixé à 900 DA pour la semoule courante et à 1 000 DA pour l'extra. En outre, le prix de cession du blé dur par l'OAIC aux semouleries destiné exclusivement à la transformation est fixé à 2 280 DA le quintal. Le différentiel entre le prix de revient à l'importation et le prix de cession du blé dur entrée de la semoulerie est pris en charge par le budget de l'Etat, précise la même source. Ce dispositif, qui s'inscrit “dans le cadre de la préservation du pouvoir d'achat des ménages”, vise à “contenir les hausses des prix des semoules constatées depuis la fin du 1er semestre 2007 et qui ont atteint des niveaux élevés, grevant ainsi les revenus des consommateurs”, souligne le ministère. Dans le même temps, poursuit-il, le dispositif “prend en charge les intérêts économiques des unités de production et des commerçants intervenant dans la commercialisation des semoules aux stades de gros et de détail”. Le communiqué avertit enfin que les opérateurs économiques concernés (OAIC, producteurs de semoules, grossistes et détaillants) “sont tenus (conformément à la loi) de veiller au strict respect des prix plafonds ainsi arrêtés et des règles applicables en matière de loyauté des transactions commerciales, d'étiquetage des produits mis à la consommation et d'affichage des prix pratiqués”. En un mot, le prix de la semoule est désormais soutenu. Ce qui implique le contrôle des services du commerce pour que ces prix soient respectés en particulier par les détaillants. R. E./APS