L'invité de l'émission Mouhawalat (changements), affichant un ton rassurant et “serein”, a passé en revue les programmes de logements financés par le Trésor public, dont le programme de un million de logements, et reconnu “une évolution” en matière de réalisation. Le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa, a déclaré, hier, sur les ondes de la radio Chaîne I, que l'année 2008 va se distinguer par “une plus grande livraison de logements, surtout pour les catégories fragiles”, l'effort de “maîtrise de la demande” et de “l'esthétique urbain”. L'invité de l'émission Mouhawalat (changements), affichant un ton rassurant et “serein”, a passé en revue les programmes de logements financés par le Trésor public, dont le programme d'un million de logements, et reconnu “une évolution” en matière de réalisation. “L'année 2008 connaîtra une accélération en matière de réalisations”, a-t-il affirmé, en promettant une évaluation, au cours de ce mois, du programme réalisé. Le ministre est également revenu sur les nouvelles mesures pour l'accession au logement social participatif (LSP), réitérant l'engagement de l'Etat à soutenir ce type de logements pour permettre “aux catégories nécessiteuses” d'en profiter. Il a prévenu ceux qui sont bien logés, mais qui cherchent à détenir un logement social pour “faire du commerce” sur le marché de l'immobilier, leur rappelant l'existence d'un fichier national de bénéficiaires de logements sociaux et des aides de l'Etat. “Nous ferons en sorte que le logement aille à celui qui en a besoin”, a déclaré Noureddine Moussa. Pour le ministre, même si “le marché immobilier est libre et indépendant”, le propriétaire du logement social n'a pas non plus le droit de revendre son appartement avant “au moins 10 ans”. Plus loin, l'intervenant a annoncé que des mesures ont été prises “pour avoir des projets finis avant la livraison”, incluant ainsi les logements et les espaces environnants. Même le dossier sur la gestion immobilière a été rouvert, selon lui, en octobre dernier, car l'acte de bâtir suppose non seulement la construction du projet, mais également “l'entretien et le respect des normes”. S'agissant des logements soumis à la formule AADL, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme a soutenu que les personnes figurant sur la liste de cette agence seront satisfaites. Il a, cependant, refusé l'idée suggérée par l'animatrice de la radio, quant à l'application de sanctions aux entreprises de réalisation n'ayant pas respecté les délais, en notant que les sociétés inaptes ont été remplacées. “Je ne veux pas justifier la situation de l'AADL. Aujourd'hui, les choses ont repris le cours normal et côté vitesse de croisière, ça va”, a révélé l'invité de l'émission Mouhawalat, après avoir signalé que l'agence “a rencontré beaucoup de contraintes”, dont les urgences produites par le séisme de mai 2003. Concernant la capitale, il s'est référé au plan d'orientation de l'immobilier et au plan d'Alger, indiquant que “le travail se fait pour réaliser de nouveaux projets de construction”. Interpellé sur la problématique des bidonvilles, l'intervenant a informé de l'existence de 40 000 “logements précaires”, laissant entendre qu'un tel phénomène est “propre aux pays du Sud”. Il n'empêche que le département de M. Moussa est décidé à “éradiquer ce genre de logements” et même à déloger “certaines personnes qui font de ces gourbis un fonds de commerce”. Cela, en s'appuyant sur le fichier national et en recourant à des “lois rigoureuses”. À la question relative aux besoins de son secteur, particulièrement en matière de main-d'œuvre, le ministre a fait savoir que son département travaille en étroite collaboration avec les administrations et autres structures, pour arriver à “une qualification qui réponde aux besoins et exigences”, y compris dans le domaine de la gestion et de l'expertise. “Nous sommes au début du parcours”, a-t-il indiqué, plus tard, non sans insister sur l'apport des 260 000 entreprises privées nationales, dans la réalisation du programme quinquennal du million de logements, ainsi que sur la décision de créer 500 000 PME. “Le marché immobilier a besoin d'une meilleure organisation, pour entrer dans la normalité”, a conclu le ministre. H. Ameyar