Le P/APC de la commune d'Aghribs, relevant de la daïra d'Azzefoun et située à 42 kilomètres au nord-est de la ville de Tizi Ouzou, a échappé mercredi dernier dans la soirée, à un attentat à la bombe près du village Taboudoucht, à environ 4 kilomètres du chef-lieu de commune. Selon des sources locales, il était précisément 16h40, lorsque la bombe placée au bord de la chaussée explosa au passage du véhicule de marque Renault Clio à l'intérieur duquel se trouvait le président de l'APC, Irmèche Rabah, et son adjoint qui étaient sur la route vers le village Taboudoucht où ils devaient rencontrer des membres du comité dudit village. Fort heureusement, a indiqué notre source, le véhicule était déjà passé de quelques secondes avant la déflagration, d'une forte intensité et que seuls des débris et de la terre ont pu toucher ledit véhicule à l'arrière. Un jeune étudiant se trouvant sur les lieux de l'explosion a été, toutefois, atteint à la tête par les débris de la bombe, a-t-on appris de source proche des services de sécurité en charge de l'enquête ouverte juste après cet attentat. Le jeune en question a été immédiatement transféré vers l'hôpital d'Azzefoun où il a reçu les soins nécessaires. Notre source affirme que les jours de ce jeune ne sont pas en danger. Au village Taboudoucht, tout comme dans toute la localité d'Aghribs, et même de toute la wilaya de Tizi Ouzou, où la nouvelle s'est répandue telle une traînée de poudre, l'indignation était à son comble. Durant tout ce week-end, les citoyens de la région ne cessaient de se demander si c'est effectivement le président de l'APC d'Aghribs qui était ciblé ou si sa présence sur le lieu de l'explosion relevait d'un pur hasard. Une question à laquelle même le maire d'Aghribs ne trouve pas pour le moment de réponse. Samir LESLOUS