Après l'ouverture des centres de santé de Chebacheb et de Sidi Salem, voilà que celui d'Ouled Slama (ex-Laguitoune), une région rurale et à vocation agricole située sur les hauteurs au sud du chef-lieu, vient de rouvrir ses portes avant-hier. Ce centre de santé qui est resté abandonné et livré a lui-même vient de faire l'objet de rénovation, de réfection et de restructuration, comme nous a déclaré le directeur de l'Etablissement public de santé de proximité (EPSP) de Khemis El Khechna, Dr Chebbal. “C'est en présence des autorités et de la population d'Ouled Slama que le centre de santé a été rouvert officiellement. Ce dernier à été refait à 100%, il a été équipé d'un matériel pour les premiers soins. Il y a même un logement F3 pour le médecin qui sera affecté à ce centre. Pour le moment, on a chargé le docteur coordinateur, M. Hadj Ramdane, d'essayer au moins de faire une couverture médicale une fois par semaine. On a également recruté un infirmier diplômé et expérimenté qui travaillera pendant les heures pleines d'ouverture, en plus d'un gardien et d'une femme de ménage sur place”, nous a-t-il déclaré. Et d'ajouter : “Néanmoins, ce centre connaît un problème d'eau potable. J'espère que les services concernés trouveront une solution à ce problème qui entrave le bon fonctionnement de ce centre. On a installé une citerne, mais le problème n'est pas pour autant réglé. Je ne sais pas pourquoi cette région souffre du manque d'eau potable.” Le directeur nous a indiqué en outre que cette stratégie entre dans le cadre de la nouvelle carte sanitaire qui a été mise en place depuis quelque temps et qui vise à l'ouverture de centres de santé de proximité afin d'améliorer la prise en charge des patients et de leur faire éviter les mille tracasseries des déplacements vers des hôpitaux souvent son surchargés. Par ailleurs, on vient d'apprendre que la polyclinique de cette même ville s'est doté d'un service d'hémodialyse d'une capacité de cinq générateurs mais, faute d'un technicien et d'un médecin néphrologue, ce service est toujours à l'arrêt. Enfin, il est à signaler que la commune de Khemis El Khechna souffre toujours de l'absence d'un hôpital digne de ce nom. Elle attend toujours la réalisation d'une telle structure, à l'instar des autres daïras, surtout si l'on sait que celle-ci connaît une pression démographique et que le nombre d'habitants a triplé durant cette décennie. Nacer Zerrouki