SIDI BEL-ABBÈS Débat autour de l'évaluation des établissements scolaires Un séminaire national d'information, de coordination et de formation, qui prend fin aujourd'hui, est organisé au lycée Azza-Abdelkader de Sidi Bel-Abbès par le ministère de l'Education nationale et ce, à l'intention de 150 participants représentant le corps des inspecteurs de l'éducation et de la formation de l'administration des lycées, des CEM, des cantines scolaires et des finances des 48 wilayas. Au programme de ce regroupement, présidé par Belmira Berrabah, inspecteur général au ministère de l'Education nationale, figure la présentation d'une série de communications portant sur divers thèmes : “L'inspection du contrôle et l'évaluation administrative des responsables de l'encadrement”, “Vers le travail par les projets”, selon la nouvelle vision préconisée par l'Education nationale en matière d'éducation et de pédagogie, “La complémentarité entre le projet de l'établissement et du service et sa place dans le processus de réussite des réformes préconisées”, “L'enrichissement du guide de l'inspecteur et de la fiche de visite de l'établissement”, “La relation et la coordination entre l'inspecteur de l'éducation et de la formation et les services de la direction de l'éducation” et “Le rôle de l'inspecteur de l'enseignement fondamental dans le contrôle, le suivi et sa participation à réduire les difficultés de gestion”. Par ailleurs, les participants procéderont également à l'évaluation au sein de quatre ateliers des travaux préalablement réalisés dans les différentes spécialités et ce, au cours de ces derniers trimestres. Selon Belmira Berrabah, le séminaire sera sanctionné par une série de recommandations portant sur l'importance du rôle quotidien de l'inspecteur sur la base d'un minimum de 18 missions/mois. A. BOUSMAHA Maghnia 30 immigrants clandestins maliens arrêtés Les éléments relevant de la Sûreté de daïra de Maghnia ont procédé, avant-hier, à une opération de contrôle au niveau de la périphérie de la ville. Cette dernière s'est soldée par l'interpellation et l'arrestation d'une trentaine de clandestins africains de nationalité malienne, âgés entre 20 et 30 ans, apprend-on de source bien informée. Ces candidats à l'émigration clandestine vers l'Espagne s'étaient installés à la périphérie de la ville où nombre d'entre eux sont employés et hébergés dans des chantiers de constructions illicites. Ces bidonvilles, qui renferment des centaines pour ne pas dire des milliers de constructions illicites, sont situés dans des zones difficilement accessibles pour les véhicules et restent des zones difficilement contrôlables et qualifiées de “haut risque”. Ce sont généralement des zones de refuge pour tous ceux qui ont à maille partir avec la justice, nous fait-on savoir encore. Les trente clandestins arrêtés ont été présentés le même jour devant le parquet de la ville. ALI MOUSSA