RESUME : Hadjer est impatiente de savoir ce qui s'est passé durant le week-end chez Fella. Elle ne comprend pas surtout l'engouement de la jeune fille à vouloir lui raconter ce "quelque chose" qui va la faire crever de rire. Elle sort chercher un café… Hadjer sortie, et tout de suite après la sonnerie du téléphone retentit. - Allo ! - Hadjer… - Non… - C'est Fella, alors ? - Ah ! c'est toi petit voyou ! Qui t'a permis de l'appeler au bureau ? - Mon petit doigt. Je veux parler à Hadjer… Tu veux bien me la passer ? - Non, Kamel… Je ne te la passe pas. - Pourquoi donc, petite méchante ? - Parce qu'elle n'est pas là, tout simplement. - Elle est souffrante ? - Mais non, petit nigaud. Elle est juste descendue nous apporter des cafés. - Ouf… j'ai bien cru qu'elle n'était pas venue. - Et alors ? - Et alors, cesse de remuer le couteau dans la plaie, Fella… Je veux lui parler et cela ne te regarde pas. - Tiens tiens ! Mais tu grandis toi… attends, ne coupe pas. Je crois qu'elle arrive… Mais, s'il te plaît Kamel, ne sois pas… - Je ne serais rien sans elle Fella… Passe-la moi…. allez, qu'attends-tu ? - Mais attends donc, elle est en train d'ouvrir la porte. Hadjer tendit une tasse de café à Fella et l'interroge des yeux, tandis que cette dernière lui tendait le combiné. - Qui est-ce ? - Un prétendant… - Non ! - Mais si… C'est mon frère Kamel… Tu consens à lui parler ? Hajder sourit. - Tu veux rire… donne ici ! Elle s'empare fébrilement du combiné, tandis que pour la mettre à l'aise, Fella sort du bureau. - Allo, bonjour Kamel. - Salut, Hadjer ! Comment vas-tu ? - Assez bien ! Et toi ? - Eh bien, comme tous les amoureux ! - Hum… tu l'ais sérieusement ? - Plus que tu ne le crois ! Et… et… toi ? - Quoi moi ? - M'aimes-tu un peu ? - Plus que tu ne le crois, répond Hadjer sans aucune hésitation. Elle sentit ses yeux se mouiller. - C'est vrai Hajder ? - Plus vrai que ça n'existe pas ! Kamel pousse un long soupir. - Je suis heureux de te l'entendre dire. Hadjer garde le silence un moment puis lance d'une voix étouffée : - Moi aussi, je suis heureuse de t'entend Kamel. - Qu'as-tu fait de ton week-end ? Fella m'avait dit que tu n'avais pas travaillé la veille. - J'étais un peu souffrante. Pour être plus sincère, je n'avais pas le moral. - Moi non plus, je n'avais pas le moral… Je me suis déplacé à l'intérieur du pays durant deux jours… J'avais téléphoné à Fella pour avoir de tes nouvelles. - C'est gentil de ta part Kamel. - Quand est-ce qu'on pourra se revoir Hadjer ? - Heu… Je ne sais pas. - Tu ne veux donc pas me revoir ? - Bien sûr que si… Ce n'est guère l'envie qui me manque, mais tu connais mes circonstances. - Mince alors ! Tu ne peux pas oublier un peu ça ? - Si ! J'aimerais bien, mais la réalité est là… j'ai... je ne sais plus quoi faire ! - Bon, bon… J'ai compris… ne t'en fais pas donc… ça sera comme tu voudras Kamel… Je sais que… - Je ne suis pas fâché et je ne t'en voudrais pas, si tu ne veux plus me revoir… - Mais non ! Ce n'est pas ça... Y. H. (À suivre)