Deux autres militaires parmi les cinq blessés, samedi dernier, lors de l'explosion des deux bombes sur la RN12, à l'entrée de la ville de Tadmaït, à l'ouest de Tizi Ouzou, ont, selon des sources sûres, succombé à leurs blessures, hier tôt dans la matinée, à l'hôpital de Aïn Naâdja où ils étaient évacués. Ainsi donc, le bilan qui était samedi dans la soirée d'un mort et de quatre blessés parmi les militaires est porté, hier, à trois militaires tués et deux autres blessés. Selon notre source, la vie de ces deux blessés, ainsi que celle du citoyen touché, lui aussi, par des débris ne sont plus en danger. Pour rappel, les cinq militaires, dont trois ont finalement succombé à leurs blessures, faisaient partie d'une patrouille de l'ANP dépêchée dans les minutes qui ont suivi l'explosion de la première bombe, vers 14h, à moins de 300 mètres de leur campement et du barrage fixe mis en place par la gendarmerie à l'entrée de la ville de Tadmaït, où les mouvements des groupes armés sont constamment signalés. De par sa situation géographique, il est évident que la localité de Tadmaït, considérée comme un trait d'union entre les maquis de Boumerdès et ceux de Tizi Ouzou, connaisse un mouvement aussi intense des groupes terroristes du GSPC écumant le centre du pays. D'où alors la nécessité de renforcer le dispositif de sécurité au niveau de cet axe stratégique pour les acolytes d'Abou Mossaâb Abdelouadoud. Samir LESLOUS