La cour de Boumerdès a prononcé hier plusieurs peines à l'encontre de terroristes en fuite ou arrêtés. Hier, le tribunal a condamné le dénommé M. S., alias Hadj, 23 ans, à la peine de 3 années de prison ferme pour le chef d'accusation d'“adhésion à un groupe terroriste armée”, alors que le parquet avait requis 10 ans de prison ferme. L'affaire remonte à l'année 2005, lorsque les services de sécurité avaient démantelé un réseau de soutien au terrorisme auquel appartenait l'accusé. Lors de son audition hier, l'accusé a affirmé que son oncle A. B. l'a convaincu de porter aide et assistance à un groupe terroriste sévissant dans la région, notamment en matière d'informations sur les mouvements des services de sécurité. L'accusé a avoué avoir rencontré en novembre 2006 un certain Hamza qui l'a mis en contact avec deux terroristes armés dont son frère. Présent hier au box des accusés, M. S. a nié en bloc les accusations portées contre lui, mais a reconnu néanmoins avoir effectivement rencontré son frère terroriste. Par ailleurs, le tribunal de Boumerdès a condamné par contumace à la peine capitale le terroriste S. Mourad pour le chef d'accusation d'“adhésion à un groupe terroriste armé, homicide volontaire avec préméditation”, de même qu'il a condamné à la réclusion à perpétuité le terroriste T. Souhil pour “création d'un groupe terroriste armé”. 5 autres terroristes en fuite ont aussi été condamnés à la peine de 20 ans de prison ferme pour “adhésion à groupe terroriste”. Il s'agit en l'occurrence des dénommés S. Bachir, B. Yamine, B. Idriss, O. Hamza et D. Rachid. Par ailleurs, le tribunal criminel de Boumerdès a condamné avant-hier l'“émir” Bentitraoui dit Yahia Abou Khitma, en fuite, à la réclusion à perpétuité, de même qu'il a condamné plusieurs autres terroristes dont l'“émir” Bouzegza Abderrahmane dit Abou Assra à la peine capitale. Ce terroriste avait été, pour rappel, éliminé en fin janvier dernier à Ammal au sud-est de Boumerdès. M. T.