Face au rythme “énigmatique” soutenu par l'USC, les Sanafir ont fini par jeter l'éponge. Vendredi dernier, à Bousaâda, la bande à Tebib a été contrainte par ses fans à quitter l'arène du jeu. Les inconditionnels prônent le forfait pour le compte de la dernière journée face à l'OMR. Au grand dam de l'éthique sportive, sans appui, on entérine le résultat de chaque match suspect et pourtant, si l'absence de preuves matérielles fait défaut, des indices footballistiques illustrent, on ne peut mieux, l'état des faits. “Que la ligue ou la FAF nous éclairent un peu sur le sujet pour pouvoir apporter des arguments”, martèle Tebib avant de renchérir : “Du moins, les entraîneurs des formations qui ont croisé le fer avec les Chaouis, comme le MCE, le MOB et la JSMS, exprimaient différemment leur mécontentement. Soit en quittant le terrain prématurément face à la prestation préfabriquée de leurs joueurs, soit en déclarant ouvertement les jeux de coulisses. Le public sportif aguerri n'a pas été du reste puisque le match MOB-USC aura connu un boycott des fans béjaouis...” M. Khelfa, le coach d'El-Eulma, n'aura pas mâché ses mots et pourtant... ses déclarations sont restées sans suite. “A mon sens, la FAF doit réagir et sanctionner sans réserve les auteurs du “crime” du football. La révision du système de compétition mettra un terme à ce massacre...”, dira M. Khelfa au sujet de l'empoignade ayant opposé la JSMS au CSC. Le technicien mettra à l'index la décision illogique de la commission fafienne : “L'arbitre Belahcène a été suspendu pour une année, cela implique qu'il a lésé mon club... Or, où est notre droit ? sa suspension ne change rien au compteur clubiste.” Le comité clubiste devait se réunir, hier, en fin d'après-midi, pour apporter la réponse collégiale concernant le forfait émis par les fans. A priori, M. Boumedous, président du directoire, exclut cette option en révélant : “Laissons plutôt le soin à l'instance fédérale de juger le parcours de l'USC.” Quoi qu'il en soit, le rêve des Vert et Noir de rejoindre l'élite s'est écroulé tel un château de carte consécutivement à un travail de fourmi. N. H.