M. Rachid Benaïssa, ministre délégué chargé du développement rural, a animé, dernièrement, une conférence-débat sur le Programme des projets de développement rural intégré (PPDRI) à la salle de conférences de l'université de Skikda. Le ministre a longuement exposé la nouvelle approche du système d'informatisation du renouveau rural, une nouvelle conception de projets d'une façon ascendante qui s'étale sur trois phases. “Une politique nationale conçue après plusieurs années de constat et qui entre dans une dynamique de l'Algérie en mouvement”, dira le ministre. Ce projet prend en charge toutes les potentialités et les spécificités de chaque région sans problèmes de financement. Rappelant les orientations du présidents de la République sur le rôle et missions de l'agriculture, la gouvernance locale, le développement durable et l'équité dans l'accès aux prestations. Le ministre considère ce projet comme stratégique, une véritable dynamique de développement durable et intégré. Le ministre, en s'inspirant des Japonais, évoque un nouveau vocable, à savoir “la glocalisation” des potentialités humaines locales pour développer les ressources et le patrimoine. Il ajoutera que cette politique peut amener les harragas à tourner le dos à l'autre rive de la Méditerranée et prendre le chemin des régions rurales. Il expliquera que ce renouveau rural est une activité participative, une démarche de mise de mise en synergie des différents intervenants à travers la création d'une cellule d'accompagnement dans chaque commune. Lors du point de presse tenu à la clôture de cette journée de vulgarisation et une question de Liberté, le ministre fait part, en cette phase expérimentale, de 2 330 projets concrétisés qui ont généré 9 800 nouveaux emplois. A. Boukarine