L'actuelle situation dans laquelle se trouve l'ASMO a poussé son président à animer, hier après-midi, une conférence de presse afin, disait-il “d'éclairer l'opinion sportive sur certains points d'ombre qui ont négativement influé sur le parcours de l'équipe”. Mais contrairement à ce que la quasi-totalité des présents attendait, cette conférence de presse a, quelque peu, dévié en une réunion tout à fait banale, à l'issue de laquelle, presque rien n'a changé. Se contentant d'affirmer qu'il n'était guère responsable de la rétrogradation de l'ASMO, parce que, dit-il, “je n'ai pas fait le recrutement de l'intersaison”. Tayeb Mehiaoui affirma ainsi qu'il ne quitterait pas son poste. “Je continuerai ma mission à la tête de ce club, avec la nette conviction de pouvoir former une grande équipe. Notre administration, qui sera solide, sera formée de Bentabet (1er vice-président), Bendadache (2e vice-président), Aïssaoui (3e vice-président), Bekadja (manager général), Daoudi (conseiller administratif) et Oumamar (président des jeunes catégories). Côté terrain, ceux qui ont fait grève seront libérés. On ne gardera que les jeunes joueurs qui seront coachés par un grand entraîneur, qui sera recruté prochainement”, dira Mehiaoui, avant d'accuser “les ex-dirigeants, Deffar et Benselka, d'avoir fait avorter le contrat avec la Sotramo”. En fait, durant la majorité du temps de cette conférence, on n'a parlé que “d'éthique sportive”. “Si Raouraoua est un président national, l'ASMO restera en première division. Si elle rétrograde, c'est qu'il est régionaliste. Tout le monde a constaté les magouilles de ces derniers temps, mais personne n'a osé les dénoncer”, diront les responsables asémistes, faisant allusion aux rencontres RCK-CABBA et CABBA-USMA. Bendadache insistera, pour sa part, que l'ASMO n'est pas encore en seconde division. “on révélera tout aujourd'hui, après le match face au NAHD”, devait-il déclarer. Tout porte à croire donc que l'ASMO aurait, formulé des réserves sur un joueur du CRB qui serait suspendu, ce qui laisse les dirigeants oranais espérer un providentiel maintien. “Mais même si on rétrograde, ce ne sera pas la fin du monde. On formera une grande équipe et on accédera de nouveau. Tout est question de temps”, dédramatisera Mehiaoui. A. K. Maâtallah s'en va... Comme annoncé dans nos dernières livraisons (voir Liberté du jeudi 08.05.03), l'entraineur asémiste, Abdelkader Maâtallah, a fini par rendre son tablier. Ce départ, programmé initialement après le tomber du rideau du championnat, est toutefois intervenu juste après la défaite face au CRB, comme en témoignent les absences de Maâtallah des séances d'entrainements d'hier et d'avant-hier. Les coéquipiers de Mohamed Smahi sont, pour leur part, décidés à battre le NAHD, car gardant toujours un brin d'espoir pour un maintien qui parait plus que chimérique, après les réserves formulées et le dossier remis hier à la LNF. A. K.