Dans la symbolique, c'est une première : l'APW de Tizi Ouzou a célébré, hier, la Journée mondiale de la liberté de la presse. L'exécutif de l'assemblée, mené par son président, Mohamed Ikherbane, a déposé une gerbe de fleurs au pied de la stèle érigée à la mémoire des journalistes assassinés par le terrorisme islamiste. Un mémorial abandonné à l'usure du temps et qui se trouve dans un état de dégradation lamentable. Les responsables concernés ont tous promis de réhabiliter le monument en question, mais on n'a rien vu venir depuis le temps. Au niveau du siège de l'APW, un débat sur la presse et le développement local a été animé, hier, en présence des journalistes, des familles des journalistes assassinés, des représentants de l'exécutif, des élus APC et APW, des parlementaires, des personnalités de la région, du président de la CCID (Chambre de commerce et d'industrie du Djurdjura). Dans une brève intervention, le président de l'APW a salué le combat de la presse qui vit des moments difficiles, reconnaît-il d'emblée. Une presse qu'il y a lieu de restituer à l'opinion si l'on veut que la liberté de la presse et d'expression devienne une réalité concrète dans le paysage politico-médiatique. M. Ikherbane n'a pas manqué de réitérer la revendication de dépénalisation du délit de presse. Y. A.