C'est sous l'égide du ministre del'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique que s'est tenue, les 5 et 6 mai, à l'Institut des sciences juridiques et administratives du centre universitaire Ziane-Achour de Djelfa, la première rencontre nationale sur la protection de l'environnement. Ces journées d'étude, qui se sont ouvertes sous le slogan “La protection de l'environnement dans le cadre du développement durable : entre réalité et exigences du progrès”, se sont fixé pour objectif l'étude de trois grands axes de la question et non des moindres, à savoir “l'aspect théorique et conceptuel de l'environnement et du développement durable, les dimensions internationales de la protection de l'environnement”, avant d'aboutir à une somme de “propositions et d'orientations sur l'actualisation des moyens à mettre en œuvre pour la protection de l'environnement”. Les conférences ont été assurées par pas moins de 50 professeurs universitaires issus de 14 universités et centres universitaires du pays, des spécialistes de l'environnement, des cadres de la santé, ainsi que des représentants du monde associatif. La première journée a été marquée par plusieurs interventions de qualité dont celles présentées par le Dr Mokhtari du centre universitaire de Djelfa et le docteur Chalabi de l'université d'Alger, qui ont respectivement porté sur “le droit de l'homme à l'environnement entre la consécration du principe et la garantie de l'effectivité” et “la dimension internationale de la préservation de l'environnement”. Le Dr Mohamed-Amine Ben Zine, quant à lui, a mis l'accent dans sa communication sur l'importance du “cadre législatif de la protection de l'environnement contre la pollution par les produits nocifs”. Quant à la journée du 6 mai, elle a été consacrée à la lecture de quelques propositions de sortie de crise qui ont été essentiellement axées sur “l'analyse de l'impact extérieur de la société économique à l'ombre du développement durable” et la nécessité d'instaurer “une culture environnementale” chez le consommateur comme un moyen de sauvegarde de l'environnement. En somme, des rencontres à renouveler absolument, encore faut-il que ces idées trouvent leur application dans la réalité dans “un pays qui vit à la marge des conventions internationales”, selon des experts étrangers venus prendre le pool de l'environnement dans notre pays. S. OUAHMED