L'administration algérienne exige des timbres fiscaux pour établir une carte d'identité, un permis de conduire ou un casier judiciaire… Seulement, les timbres fiscaux ne sont pas toujours disponibles dans les lieux réservés à leur vente, à savoir les bureaux de poste et les annexes des impôts. La raison de cette “rupture de stock” n'est pas connue mais nous avons peut-être une piste. Nous avons appris qu'à Bouzaréah, le gardien du parking de la daïra, en plus de garder les voitures, a tout bonnement installé un bureau à ciel ouvert où il revend au marché noir les timbres fiscaux en prenant au passage une commission pour service rendu. Par exemple, un timbre de 100 DA est revendu à 120 DA. Le comble, c'est que ce business s'opère sous les yeux de l'agent de police posté à l'entrée de la daïra. La question est la suivante : comment ce gardien de parking a pu se procurer autant de timbres fiscaux sans avoir l'autorisation de les revendre ?