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Comment le GSPC a changé de tactique
Des attentats dans l'après-midi et recrutement de poseurs de bombes
Publié dans Liberté le 17 - 06 - 2008

Il semblerait que le GSPC se soit rabattu sur les réseaux de soutien confinés jusque-là dans un rôle de collecte de renseignements et d'aide logistique pour les impliquer directement dans l'exécution des attentats à la bombe.
Les quatre individus qui composaient le réseau de soutien aux groupes terroristes démantelé avant-hier à Cap-Djenet seraient, en fait, les auteurs de l'attentat meurtrier commis la semaine dernière à l'entrée de Cap-Djinet, où six militaires ont trouvé la mort et deux autres ont été blessés. C'est ce que nous avons appris de sources bien informées qui ont précisé que ces individus auraient déposé eux-mêmes la bombe au bord de la RN24, à l'entrée de la ville, sous le regard d'un groupe terroriste resté embusqué sur les hauteurs de la carrière d'agrégats de Cap-Djinet. Ce réseau agissait pour le compte de seriat El-Merikh de l'ex-GSPC dirigée par un certain Abou Bakr, de son vrai nom Bachir Snoussaoui, originaire de la région. Cette seriat fait partie de katibat El-Ansar qui sévit dans l'est de la wilaya de Boumerdès. La bombe, reliée à un téléphone portable et dissimulée dans un sac, aurait été acheminée et déposée en fin d'après-midi, le jour même de l'attentat, par les quatre personnes, jusque-là inconnues des services de sécurité puisque non fichées. Ainsi, les terroristes, qui ne pouvaient à cette heure-là se balader dans ces lieux très fréquentés, ont fait appel, cette fois-ci, à leur réseau de soutien pour exécuter l'attentat. Une mission incompatible avec le rôle dévolu généralement à ces groupes versés plutôt dans la collecte des renseignements et dans l'aide logistique apportée aux groupes terroristes. Mais pour cette opération, comme pour celle de Béni Amrane, toutes les deux ont eu lieu dans des endroits plutôt animés et fréquentés. Les exécutants ne pouvaient être que des personnes non fichées. Car, compte tenu des reliefs et de la nature des lieux, il est difficile pour des terroristes en action d'agir, même de nuit, sans éveiller la curiosité ou les soupçons des riverains ou des membres de sécurité qui font la navette sur ces routes. Dans les deux attaques précipitées, les terroristes se sont servis de leurs réseaux de soutien pour mener et exécuter leurs opérations, et ce moyennant de fortes sommes d'argent. En effet, les membres de ces réseaux travaillent pour l'argent, comme l'attestent les différentes affaires de terrorisme traitées par la justice où la plupart des jeunes arrêtés ont avoué l'avoir fait pour de l'argent. En décidant d'engager ces réseaux dans de telles missions, l'ex-GSPC, qui semble adopter le “mercenariat”, vise un triple objectif. Contourner le dispositif sécuritaire mis en place et permettre l'exécution des attentats sans risque pour ses éléments.
Le deuxième but consiste à “mouiller” les membres de ces réseaux pour les balancer définitivement dans l'action armée afin de gonfler des effectifs laminés ces derniers temps par les coups des services de sécurité. L'ex-GSPC semble réserver ses éléments fichés pour la capitale et ses environs, là où il ne dispose pas de réseau de soutien, comme l'explique le double attentat manqué des Tamaris. Le troisième objectif étant d'assurer l'exécution de ses opérations à la lumière du jour pour pouvoir les filmer et en assurer en même temps une bonne qualité de l'image. C'est devenu presque une exigence pour certaines chaînes de TV satellitaires, surtout lorsqu'il s'agit de l'Algérie. Et dans le souci d'empêcher les services d'intervenir pour les rattraper, les terroristes ont tendance à choisir une tranche horaire qui limite une intervention de jour des services de sécurité. Les trois dernières opérations (Bordj El-Kiffan, Cap-Djinet et Béni Amrane) ont eu lieu entre 16h et 18h, tranche horaire où les groupes terroristes se sont assuré, dans les trois cas, des faveurs de la nuit pour se replier. Selon des sources au fait de la situation sécuritaire, les groupes terroristes payent les membres des réseaux de soutien avec l'argent du racket. Ils leur versent des sommes en fonction d'un barème qui tient compte des difficultés et des risques de chaque mission. Les derniers attentats commis ces derniers jours dans les wilayas du Centre ont été précédés d'une série d'enlèvements de commerçants et d'entrepreneurs, comme cela a été d'ailleurs le cas des attentats du Palais du gouvernement ou du siège de l'ONU, eux aussi devancés de quelques semaines par des opérations de kidnapping.
M. T.


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