Plus de deux mois après avoir été licencié par la compagnie pour des faits graves, le chef se service fret à Paris a obtenu le soutien de l'inspection du Travail. En tant que syndicaliste, il est protégé par le droit social. Sauf que dans son cas, c'est un soutien provisoire et purement formel. Air Algérie qui lui reproche des faits “très graves” se rapportant à un trafic sur le poids des dépouilles n'a pas présenté à l'inspection du Travail les pièces qui l'ont conduite à mettre fin à ses fonctions. Les preuves ont été réservées au procureur de la République qui a confié aux gendarmes d'Orly une enquête sur le trafic ayant motivé son licenciement. Contre la position de l'inspection du Travail, Air Algérie peut faire un recours hiérarchique auprès du ministère. Pour autant, l'ex-chef de service n'est pas réintégré, la direction d'Air Algérie se disant convaincue de la solidité de ses arguments. Pis, l'enquête judiciaire risque de mettre au jour d'autres faits délictuels qui vont donner lieu à d'autres plaintes.