Les habitants du quartier Bouzzar, un quartier situé au cœur de la ville de Blida et juste au pied de la montagne de Chréa, souffrent de la rareté de l'eau dans les robinets. Ce quartier composé de plus de quarante maisons individuelles est, tout au long de l'année, alimenté en eau par camion citerne de l'EPEM. Malgré les multiples requêtes déposées auprès des services de l'hydraulique, de l'EPM et l'APC pour trouver une solution à leur problème, les citoyens du quartier Bouzzar n'arrivent toujours pas à trouver une fin à leurs souffrances. “Chaque service que nous sollicitons pour intervenir nous renvoie vers un autre. Chacun demande une autorisation de l'autre et aucun ne veut prendre l'initiative le premier. Cela dure depuis des années. Pourtant, il ne s'agit que d'une opération de raccordement de conduite avec le quartier de la cité des Oliviers qui se trouve à quelques dizaine de mètres”, explique Mohamed, un fonctionnaire. “Pour nous, le bruit et le ronflement du camion citerne qui annonce son apparition dans le quartier constitue un grand soulagement. D'ailleurs, la visite du camion citerne est devenue un geste quotidien inévitable dans notre vie”, précise notre interlocuteur soutenu par une dizaine de personnes du quartier qui sont visiblement déprimées par les robinets à sec. “Ils ne veulent pas intervenir ou effectuer des travaux parce qu'ils ont goudronné la chaussée. Ce n'est pas une raison pour que nous continuons dans cette situation. Nous avons attiré leur attention plusieurs fois avant la pause du bitume mais, sans résultats. Par cette indifférence, Ils nous poussent à réagir. Pour l'instant, on a envoyé une correspondance au premier magistrat de la ville pour qu'il intervienne pour nous. Cela ça fait quinze jours, on attend une réaction de sa part”, a précisé Mohamed. K. Fawzi