Le problème de l'alimentation en eau de la ville demeure entier, malgré les budgets dégagés pour la rénovation du réseau. Alors que le plan de réhabilitation du réseau AEP (alimentation en eau potable) de la wilaya a été lancé depuis plusieurs mois pour mettre fin aux fuites dues à la détérioration du réseau, la situation demeure, malheureusement, la même. Des fuites d'eau sont toujours signalées un peu partout et en certains endroits, l'eau coule à longueur de journée se déversant dans les égouts. En effet, pendant que de nombreux quartiers de la ville souffrent de perturbations dans l'alimentation en eau potable, voire même de pénuries qui durent parfois une semaine, le précieux liquide se perd dans les ruelles de bon nombre de quartiers du chef-lieu et d'autres régions de la wilaya de Béjaïa. Le cas des cités Tala Ouriane, Ihadadden, Aamriw, où des fuites sont observées depuis des mois, voire plus d'une année, illustre bien cet état de fait. Des habitants desdites cités affirment avoir sollicité à maintes reprises les services de l'ADE pour mettre fin à ce gâchis. En vain. Cependant, au niveau des quartiers de la circonscription de Ihadadden, 600 Logements, Cité Adrar, la Cité Technicum, et autres, les robinets sont restés à sec depuis une semaine. Cette perturbation n'est pas la première en cette année. D'autres ont été relevées au début du lancement des travaux d'aménagement du «pont du technicum Ihadadden», de moins de 30 mètres de long et moins de dix mètres de large, l'année dernière. Or, sous d'autres cieux, ce «grand chantier» est considéré comme une simple bricole. De fait, ce sont plusieurs centaines de familles qui sont privées d'eau potable sans que les service concernés ne daignent prendre en charge le problème. «Hormis les services de l'APC qui nous ont envoyé un camion-citerne samedi dernier, grâce à la vigilance du vice-président de la commission sociale et culturelle, contacté par un riverain, c'est le black-out total de la part de l'ADE qui semble préoccupée par les pénalités de retard dans le paiement des factures d'eau qui n'arrivent pourtant jamais à l'heure», soutient désabusé, un enseignant de la cité des 32 Logements du Technicum Ihadadden il ajoutera: «Malgré la fin des travaux de réhabilitation du réseau AEP de notre cité, le risque d'infiltration reste entier sans l'achèvement total des travaux, notamment la fermeture des regards des vannes. Nous avons signalé ce problème, mais sans obtenir d'écho et ce, à quelques semaines de la haute saison connue pour ses MTH.»