La rétrogradation de l'ASMO en seconde division n'arrête pas de provoquer moult “séismes” du côté de M'dina J'dida. Ainsi, après le comité de supporters qui a allumé, il y a de cela une semaine, la première mèche en exigeant tout bonnement la dissolution de l'actuel comité directeur et l'organisation dans les plus brefs délais d'une assemblée générale extraordinaire, le tour était, mercredi dernier, à ce même bureau directeur, qui a, pour sa part, réclamé le départ du président Tayeb Mehiaoui. Les Bendadache, Bekkadja, Bentabet et consorts ont, en effet, décidé d'un commun accord, à l'issue d'une réunion tenue au restaurant Le Cintra, de retirer officiellement leur confiance à Mehiaoui et ce, affirment-ils, “en application de la loi 17 des règlements des associations”. Ce retrait de confiance, pas du tout comme les autres, est motivé, d'après-eux, par les “ratages et l'irresponsabilité du président Mehiaoui qui n'a pas le profil adéquat pour un tel poste”. Ces “révoltés” de l'ASMO n'ont, d'ailleurs, pas perdu de temps pour installer un directoire à qui reviendra le soin d'organiser une assemblée générale extraordinaire incessamment. Ce bureau provisoire est composé, entre autres, de Deffar, Bekkadja, Bentabet et Khelifa, et sera présidé par l'ex-secrétaire général, Raïs Omar. Ce comité a, de plus, remis en question l'authenticité, la validité et la “réglementarité” du comité de supporters et de son président Baghor Merouane, qui a soutenu, rappelle-t-on, ouvertement Tayeb Mehiaoui, ce qui laisse présager une féroce guerre des mots entre les deux parties dans les tout prochains jours. Le seul candidat à la succession de Mehiaoui n'est, par ailleurs, autre que Karim Cherif, qui faisait déjà partie du premier bureau de l'actuel président avant de se retirer en catimini pour des raisons encore inconnues du grand public. Cela dit, si ce retrait de confiance et cette grande offensive contre la personne de Mehiaoui paraissent quelque peu “banals”, la question qui brûlait les lèvres est de savoir pourquoi maintenant, alors que lorsque le club végétait dans les profondeurs du classement hiérarchique de la une, personne n'a levé le petit doigt (hormis le trio Bendadache-Bekhloufi-Maâtallah), on ne s'est pas soucié du sort de l'équipe, qui était pourtant menacée de rétrogradation ? Ces Bekkadja, Bentabet et Cherif ne faisaient-ils pas partie du comité directeur, avant de fuir leurs responsabilités pour revêtir, maintenant, leurs “capes” de sauveurs et crier sur tous les toits qu'ils peuvent redorer le blason de l'ASMO ? Ces mêmes Bekkadja et Bentabet ne s'étaient-ils pas proclamés respectivement, manager général et premier vice-président de l'ASMO au cours d'une conférence de presse tenue il y a moins d'un mois dans le bureau même de Mehiaoui Toutes ces interrogations, auxquelles le “simple” supporter asémiste répondrait tout de go, laissent transparaître “quelque chose” de louche, qui se trame dans les coulisses asémistes. En tout cas, la réunion que devrait tenir les membres du directoire cet après-midi devrait éclaircir davantage les “choses” et nous renseigner davantage sur les “velléités” de ces opposants à Mehiaoui. A. K. Le MCO contacte Habri Le mouloudia d'Oran vient de contacter officiellement l'athlétique arrière-central Kamel Habri. Un responsable du MCO a, en effet, pris attache, en fin de semaine dernière, avec le manager dudit joueur, M. Zoubiri en l'occurrence, dans le but d'entamer les pourparlers à même de rapprocher, un peu plus, l'ex-sociétaire du WAT et de la JSMB du club d'El-Hamri. A. K.