Le Parc national de Chréa a largement contribué dans le cadre de la sauvegarde incontestée des écosystèmes fragiles caractérisant leur territoire et a surtout participé à la lutte contre l'appauvrissement génétique du patrimoine du parc en assurant les conditions de mise en pérennité des potentiels phytogénétiques et zoogénétiques présents sur le site. L'éco-musée d'El-Hamdania, implanté en plein cœur du Parc national de Chréa, est devenu en l'espace de quelques années un centre de rayonnement scientifique et un moyen d'épanouissement de la population riveraine, a indiqué M. Ramdhan Dahel, secrétaire général du Parc national de Chréa. Cette structure technico-administrative dont la mission est de gérer le patrimoine naturel au niveau des aires protégées s'occupe, selon ce même responsable, de fonctions multiples dont la finalité est la conservation et la préservation des ressources naturelles grâce à une équipe pluridisciplinaire. Cet éco-musée prend en charge tous les volets d'une gestion de proximité, à savoir la sensibilisation, la formation pédagogique, la recherche scientifique et l'accueil du public. Les espèces qu'il renferme sont présentées au public sous plusieurs formes, sèches, empaillées ou conservées dans du formol. Selon ce même responsable, cette structure est également appelée à devenir un véritable laboratoire où seront menés les différents travaux de recherche scientifique et d'exploitation en collaboration avec l'université et les différents centres de recherche. L'objectif attendu à travers la création de cette structure est d'arriver à convaincre l'homme à respecter son environnement. La création de cette structure traduit également la volonté des responsables du parc de préserver l'ensemble des richesses naturelles et de veiller au maintien de la diversité biologique par la mise en place progressive d'un dispositif de conservation ayant préservé jusque-là de nombreuses ressources en difficulté de maintien. Le Parc national de Chréa a largement contribué dans le cadre de la sauvegarde incontestée des écosystèmes fragiles caractérisant leur territoire et a surtout participé à la lutte contre l'appauvrissement génétique du patrimoine du parc en assurant les conditions de mise en pérennité des potentiels phytogénétiques et zoogénétiques présents sur le site. Il ressort de ces actions l'intérêt des responsables du parc de favoriser la dimension humaine dans la gestion des complexités des fonctionnements biologiques en l'intégrant localement dans les différents cas de figure de conservation du patrimoine. Les tentatives d'implication des populations riveraines du parc ont révélé que la meilleure intégration sociale passe nécessairement par une communication éducative véhiculée par toute forme de vecteur susceptible de transmettre le message vert et le savoir pour mieux construire les mentalités vertes. Le Parc national de Chréa est classé du point de vue superficie, le second parc à l'échelle nationale après celui d'El-Kala (El-Tarf). Il constitue dans le réseau des aires protégées en Algérie, un espace de vie et d'évolution à une diversité biologique considérable. Certaines espèces endémiques en Afrique du Nord telles que le cèdre de l'Atlas, le singe magot et autres trouvent dans le Parc national de Chréa les conditions naturelles d'évolution. Il constitue par ailleurs une réserve considérable de ressources phytogénétiques et zoogénétiques susceptibles d'assurer la pérennité du fonds génétique végétal et animal en difficulté de maintien dans l'Atlas blidéen. Le Parc national de Chréa est aussi un laboratoire vivant ouvert à la fois à la communauté scientifique et au public, pour étudier, d'une part, les rapports biologiques très complexes qui régissent les fonctionnalités des écosystèmes naturels et servir, d'autre part, de support à la sensibilisation, l'éducation et la formation environnementale de la société. Le Parc national de Chréa, qui s'étend sur une superficie de 27 000 hectares, renferme 1 210 espèces dont 816 végétales et 394 animales dont 64 sont protégées par la loi. APS